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Qui est le fiancé de la Princesse Mako ?

La princesse Mako renonce au trône par amour. [SHIZUO KAMBAYASHI / POOL / AFP]

La princesse Mako, petite-fille de l'empereur du Japon, a annoncé dimanche 3 septembre ses fiançailles avec un roturier. Elle renonce ainsi à son titre de princesse.

Le mariage à venir l'exclut en effet de la famille royale en vertu d'une loi controversée qui ne s'applique qu'aux femmes

La princesse Mako ne semble pourtant pas du tout regretter sa décision. Au cours d'une conférence de presse donnée au côté de son fiancé, la jeune femme de 25 ans a ainsi déclaré être «vraiment heureuse», ajoutant être «consciente depuis l'enfance de devoir quitter tout statut royal dès le mariage».

«Tout en travaillant de mon mieux pour aider l'empereur et remplir mes devoirs de membre de la famille impériale, j'ai veillé à ma propre vie», a-t-elle également tenu à préciser.

Un jeune homme rencontré à l'université

La jeune monarque s'apprête donc, sans remords, à partager la vie de Kei Komuro.

Ce dernier, qu'elle a rencontré à à l’International Christian University de Tokyo lorsqu’ils étaient étudiants, est également âgé de 25 ans.  

Travaillant aujourd'hui dans un cabinet d'avocats à Yokohama, Kei Komuro a précisé qu'il avait demandé la princesse en mariage il y a plus de trois ans.

Mako veille doucement sur lui «comme la lune», a-t-il dit avec poésie, ce à quoi la princesse lui a répondu que son sourire était «comme le soleil».

Un mariage prévu l'année prochaine

Un responsable de la maison impériale a plus tard précisé aux médias que le mariage des deux tourtereaux aurait lieu «après l'été 2018», sans toutefois communiquer de date plus précise. 

C'est donc à cette échéance que Mako perdra son titre de princesse. Avant elle pourtant, son grand-père, l'empereur Akihito, et son propre père, Fumihito, avaient épousé des roturières, lesquelles font maintenant partie de la famille impériale.

Mako, elle, doit se conformer à la loi sur la Maison impériale de 1947, qui prévoit que toute femme épousant un roturier doit abandonner sa place dans l’ordre de succession.

Au moment où le pays se prépare à vivre la première abdication d'un empereur en 200 ans, cette union à venir fait donc resurgir les inquiétudes sur l'avenir du trône du Chrysanthème.

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