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Les 10 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Angela Merkel

A 63 ans, la chancelière allemande Angela Merkel s'apprête à briguer à quatrième mandat consécutif après les législatives du 24 septembre. A 63 ans, la chancelière allemande Angela Merkel s'apprête à briguer un quatrième mandat consécutif après les législatives du 24 septembre.[Crédit Thomas KIENZLE / AFP ]

Elle domine la scène internationale depuis 2005, soit douze ans.  Un modèle de longévité qui va continuer puisque la chancelière allemande Angela Merkel doit briguer un quatrième mandat à la tête du pays.

Son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), a en effet remporté les élections fédérales, dimanche 24 septembre. L'occasion de (re)découvrir les traits de la personnalité ou les aspects de la vie privée, souvent cachés, de cette femme politique de 63 ans décrite comme prudente, pragmatique, discrète mais aussi, parfois, austère et peu charismatique.

Elle est née en Allemagne de l'Ouest

Ayant grandi dans la petite ville de Templin, au nord de Berlin, Angela Merkel est souvent dépeinte comme la première «Ossie» (terme péjoratif donné aux citoyens de l’ex-RDA) à diriger l’Allemagne réunifiée. Mais la chancelière est née à Hambourg, dans l’Ouest, en 1954. Ce n’est que deux mois après sa naissance qu’elle et sa mère ont rejoint l’Est pour y retrouver son père, le pasteur Horst Kasner, qui venait d’être nommé dans une petite église.

Elle a eu sa première cuite à 18 ans

C’est sur un bateau qu’Angela Merkel a fêté l’obtention de son baccalauréat. Lors de la soirée, elle s’est enivrée à la liqueur de cerise et est tombée à l’eau vers 4h du matin. «Pendant un moment, j’ai oublié que je tombais à l’eau, jusqu’à ce que quelqu’un saute pour me rattraper», a-t-elle confié dans un entretien au quotidien Der Spiegel.

Elle aurait pu devenir espionne pour la Stasi

En 2009, alors qu’elle a été fraîchement réélue pour un deuxième mandat, la chef du gouvernement allemand a révélé sur la chaîne publique ARD que la Stasi, la police secrète du régime communiste, a tenté de la recruter après un entretien d’embauche pour un travail d’assistante de physique à l’université technique d’Ilmenau. Angela Merkel a précisé qu’elle avoir décliné l’offre d’emblée.

Elle se trouvait au sauna le soir de la chute du mur de Berlin

Lorsque le mur de Berlin est tombé, Angela Merkel était âgée de 35 ans. Ce fameux soir du 9 novembre 1989, elle se détendait au sauna, avec une amie, «comme tous les jeudis soirs». «Quand j’en suis sortie, le poste frontière de la Bornholmer Strasse (l’un des premiers ouverts ce soir-là, entre Berlin-Est et Berlin-Ouest) était ouvert, et alors je suis passée de l’autre côté», a-t-elle raconté à la télévision allemande. Et de poursuivre : «Je me suis retrouvée dans un appartement avec de parfaits inconnus et on nous a offert une canette de bière».

Enfant, elle avait la tête dans les étoiles

Avant de devenir la femme la plus puissante du monde, Angela Merkel rêvait de devenir patineuse artistique lorsqu’elle était enfant. Elle était subjuguée par leur élégance et leur agilité. Problème : elle n’est pas du tout sportive. «Mutti» (Maman, en français) effectuera finalement des études de physique à l’Université Karl-Marx de Leipzig, en Allemagne. Elle y obtiendra son doctorat en 1978.

Elle porte le nom de son ex-mari

Son nom est connu dans le monde entier, pourtant ce n'est pas le sien. Malgré son divorce en 1982, après cinq ans de mariage, la chancelière allemande, née sous le nom d'Angela, a décidé de continuer à porter le patronyme de son premier époux, le physicien Ulrich Merkel.

En 1998, Angela Merkel épousera en secondes noces le chimiste de renom Joachim Sauer. Connu pour sa discrétion légendaire, le sexagénaire est surnommé «le fantome de l'opéra» par plusieurs médias.

Elle adore Wagner

Le surnom de son époux ne doit rien au hasard. Angela Merkel est une véritable mordue de l’opéra. A tel point qu’elle est parfois qualifiée de «Reine de la Nuit». Et de tous les compositeurs, c’est l’Allemand Richard Wagner qui a sa préférence. Une passion, ancienne, qu'elle partage d'ailleurs avec son mari, Joachim Sauer.

Elle raffole des kebabs et des soupes de pommes de terres

Le weekend, Angela Merkel adore confectionner des tartes et des gâteaux. Et, en matière de gastronomie, elle garde des goûts simples. Ses deux péchés mignons ? Les «Döner» et les pommes de terre. Après la réunification, elle aurait dépensé ses premiers 4,50 marks ouest-allemands pour s’offrir un kebab. Un goût prononcé pour cette spécialité de la cuisine turque qui serait toujours d'actualité selon le chef du café Motiv, établissement où la chancelière a ses habitudes à Berlin.

Quant aux pommes de terre, c’est en soupe que «Mutti» aime les cuisiner. «J'écrase moi-même les pommes de terre avec un pilon et non pas un presse-purée. Cela permet de conserver de petits morceaux», détaillait-elle fin août dans une interview au magazine féminin Bunte. 

Elle a la phobie des chiens

«La chancelière de fer» n’a peur de rien ou presque. Alors qu’elle a confié à la presse allemande être effrayée par les ouragans, la plus grande phobie d'Angela Merkel, ce sont les chiens. Une peur qui remonte à 1995 lorsqu’elle a été mordue par un chien de chasse lors d’une randonnée.

Ses mains sont devenues iconiques

Angela Merkel se distingue des autres femmes et hommes politique par un tic gestuel qui lui est propre et qu’elle tient depuis de nombreuses années. La chancelière allemande forme un losange en joignant ses doigts, les pouces vers l’avant. Un geste devenu tellement iconique que la presse outre-Rhin lui a donné le nom de «Merkel-Raute» (le losange de Merkel, en français).

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En 2003, en plein campagnes des élections législatives, son parti, la CDU, en avait même fait un argument de campagne. Une immense affiche, 70 mètres de long pour 20 mètres de large, représentant uniquement les mains de la chancelière en train d’effectuer le «Merkel-Raute» avait été installée près de la gare centrale de Berlin avec le slogan suivant : «L’avenir de l’Allemagne est entre de bonnes mains».

 

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