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Le G7 et les géants d'Internet s'accordent pour bloquer la propagande «terroriste»

Réunion du G7 et des représentants des géants de l'Internet sur l'île d'Ischia en Italie, le 20 octobre 2017 [ANDREAS SOLARO / AFP]

Les pays du G7 et les géants d'Internet se sont mis d'accord sur un plan visant à bloquer les contenus en ligne à caractère «terroriste», a indiqué vendredi un ministre italien, dont le pays préside actuellement le G7.

Des représentants de Google, Facebook ou Twitter et les ministres de l'Intérieur des pays du G7 se sont retrouvés jeudi et vendredi à Ischia (sud), où la décision a été prise «de mettre en oeuvre ensemble» un plan d'action visant à bloquer «des contenus à caractère terroriste», a déclaré devant la presse Marco Minniti, ministre italien de l'Intérieur.

«C'est la première fois» que les pays du G7 et les représentants des principaux opérateurs Internet et réseaux sociaux se retrouvent ensemble autour de la même table, s'est félicité M. Minniti, rappelant qu'internet «a été un moyen de recrutement, entraînement et radicalisation important des combattants étrangers».

«La rencontre avec les opérateurs d'Internet a été plus que satisfaisante», a poursuivi M. Minniti, déplorant le fait que Daesh circule sur internet «comme un poisson dans l'eau».

«C'est à la charge des auteurs de contenus, des gouvernements et aussi de la société civile de faire en sorte qu’Internet soit à nouveau un vecteur de paix», a déclaré de son côté son homologue français, Gérard Collomb.

«Nous devons en faire davantage», a souligné pour sa part Elaine Duke, secrétaire américain à la Sécurité par intérim, remerciant les grands réseaux sociaux pour leur collaboration.

La chute de Raqqa, fief de Daesh en Syrie, «est une défaite militaire très dure mais cela ne signifie pas que ce groupe n'existe plus», a averti M. Minniti.

Cette réunion du G7 a débuté vendredi matin par un premier échange de vues consacré à la menace représentée par les combattants étrangers en fuite après la chute de plusieurs bastions jihadistes en Irak et en Syrie.

«Nous avons affronté dans le détail les activités de prévention et nous avons en premier discuté sur comment lutter contre le retour des combattants étrangers» dans leur pays d'origine, a expliqué le ministre italien.

«Nous avons décidé de recueillir ensemble les informations et de les partager», a-t-il précisé.

Après la libération de Raqqa, le monde s'inquiète du sort des 25.000 à 30.000 combattants étrangers, dont 5.000 venus d'Europe, qui forment un contingent entraîné susceptible d'essaimer à travers la planète.

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