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La Syrie signe les accords de Paris, les Etats-Unis sont les seuls à ne pas l’avoir fait

À l'occasion de la COP23, le régime syrien a annoncé qu'il allait finalement ratifier l'accord sur le climat. Les États-Unis se retrouvent seuls.[Jim WATSON / AFP]

Le gouvernement syrien vient d’annoncer qu’il signera bientôt l’accord de Paris sur le climat, alors que se déroule la COP23 à Bonn, en Allemagne. C’était le dernier pays à ne pas l’avoir fait, puisque le Nicaragua l’a signé fin octobre.

Les États-Unis se retrouvent donc seuls au monde à s’opposer à cet accord, obtenu à Paris, lors de la COP21 en 2015, qui prévoit de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C voire 1,5°C d’ici la fin du siècle, et de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre. L’accord avait été signé par deux-cent pays.

Contrairement aux États-Unis, le Nicaragua ne niait pas l’existence du dérèglement climatique ni le besoin d’actions. Simplement, l’accord de Paris n’allait pas assez loin pour lui. Le président Daniel Ortega avait souligné la fragilité de ce traité international qui, selon lui, ne comportait pas «de mesures contraignantes».

Les États-Unis se retrouvent seuls

Les États-Unis ont été les premiers à signer l’accord et à le mettre en application lorsque Barack Obama était au pouvoir. Mais Donald Trump en a décidé autrement et a retiré les États-Unis de l’accord, le 1er juin 2017. Selon lui, les travailleurs américains étaient «désavantagés sur le plan économique» par l’accord, notamment en ce qui concerne les travailleurs du charbon. 

Sur le plan intérieur, le retrait du traité de Paris semble faire partie d’un plan plus large visant à faire reculer les réglementations environnementales adoptées par Barack Obama, y compris le Clean Power Plan (CPP).

La directrice mondiale du CPP, Paula Caballero, a déclaré à The Independant : «Avec la Syrie qui a signé l’accord, le monde entier est engagé pour lutter contre le réchauffement climatique : tous sauf un. Cela devrait faire réfléchir l’administration de Donald Trump». Reste à savoir si cela aura ou non un impact sur les États-Unis.

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