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Italie : un trio d'institutrices violentes et maltraitantes fait scandale

Depuis un peu plus de six mois, la police avait fait installer onze caméras discrètes dans l'établissement. [AFP - Image d'illustation]

L'Italie est secouée par un scandale. Dans une école maternelle de Vercelli, trois institutrices ont été interpellées pour des faits de violences à l'encontre de leurs élèves.

Ces derniers, âgés de 3 à 5 ans, ont été confrontés à un véritable climat de terreur au contact du «trio d'enfer», le surnom qu'ont donné les médias italiens aux trois enseignantes.

Il y a un peu plus de six mois, la police italienne installait onze caméras de surveillance discrètes dans l'établissement et notamment dans les salles de classes du trio d'institutrices âgées d'une cinquantaine d'années.

Ces mesures faisaient suite à plusieurs plaintes formulées par des parents d'élèves à l'égard des trois maîtresses. Ils les soupçonnaient de frapper des élèves, de les menacer et de les encourager à être violents entre eux. 

«Je t'autorise à lui en mettre une !»

Quelques mois plus tard, les images ont parlé et révélé les comportements abusifs des enseignantes, confirmant ainsi les inquiétudes des parents d'élèves. Sur un extrait de vidéo tournée dans l'école, reprise par Franceinfo, on entend une institutrice s'adresser à ses élèves en hurlant : «Approche-toi, je vais te mettre une gifle tellement forte que tu n'auras plus de dents».

On la voit aussi crier à un enfant de se tourner, avant de le frapper au visage. Dans une autre séquence, une institutrice incite un enfant à frapper un de ses camarades : «Donne-lui une claque ! Je t'autorise à lui en mettre une !».

L'Italie est scandalisée par cette affaire et ces images. D'autant que des cas de maltraitances dans des institutions publiques ont déjà été mis en lumière dans le pays. En 2016, un projet de loi instaurant l'obligation de poser des caméras de surveillance dans les maisons de retraite, les centres pour handicapés et les écoles avait finalement avorté.

Les trois femmes interpellées par la police vont être entendues et encourent jusqu'à dix ans d'emprisonnement. 

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