En direct
A suivre

Pour Noël, le pape François prône «la paix pour Jérusalem»

Le pape a également appelé à "la dignité des minorités". [Andreas SOLARO / AFP]

Lundi, le pape François a appelé à «la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre Sainte», lors de son traditionnel message de Noël. 

Depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape a espéré «qu'une reprise du dialogue l'emporte» afin de permettre « la coexistence pacifique de deux États».

«Nous voyons Jésus dans les enfants du Moyen Orient, qui continuent à souffrir à cause de l'aggravation des tensions entre Israéliens et Palestiniens», a déclaré dimanche le pape argentin.

Il a loué les efforts de la communauté internationale, se plaçant en accord avec les résolutions des Nations unies à propos de Jérusalem. Le pape avait déjà réagit suite à la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, il avait rappelé l'importance du «respect du statu quo» dans la ville sainte.

Le pape a également parlé des zones de guerre en Syrie, Yemen ou encore Irak

Le pape François a eu une attention particulière pour la péninsule coréenne, après que Kim Jong-Un est qualifié d'«acte de guerre» les sanctions de l'ONU pour la Corée du Nord. Il a déclaré prier pour que «les oppositions puissent être dépassées et que la confiance réciproque puisse se développer dans l'intérêt du monde entier».

Dans un grand tour d'horizon des pays en guerre,  il a également parlé de la Syrie, de l'Irak «encore blessée et divisée par les hostilités» mais aussi du Yémen «où se déroule un conflit en grande partie oublié» puis du Soudan du Sud, de la Somalie, du Burundi, de la République Démocratique du Congo, de la République Centrafricaine ou encore du Venezuela.

Venir en aide aux migrants

A propos des Rohingyas, le pape François a aussi demandé que la communauté internationale «ne cesse pas d'agir pour que la dignité des minorités présentes dans la région soit protégée de façon adéquate».

Il n'a pas oublié de revenir sur les réfugiés dont il avait déjà parlé au cours de son homélie de la veillée de Noël. Il a pointé du doigt les des mineurs surtout, voyageant «seuls dans des conditions inhumaines, proies faciles des trafiquants d'êtres humains». «Dans leurs yeux, voyons le drame de tant de migrants forcés qui mettent en danger leur vie même pour affronter des voyages exténuants qui finissent tant de fois par des tragédies», a-t-il commenté.

    

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités