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La Banque mondiale stoppe son soutien aux industries pétrolières et gazières

Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim et Emmanuel Macron lors du One Planet Summit à Boulogne-Billancourt le 12 décembre 2017. [PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP]

La Banque mondiale, qui fournit aux pays en développement une aide financière d’environ 60 milliards de dollars par an, a commencé à retirer progressivement son soutien aux industries pétrolières et gazières. 

Elle en avait fait l’annonce lors du sommet One Plannet, qui s’était déroulé le 12 décembre à Boulogne-Billancourt, près de Paris. L'institution arrêtera complètement le financement après 2019. Une décision qui s’explique par l’envie de ralentir le rythme du changement climatique et s'«aligner sur les objectifs de l'accord de Paris», signé en 2015. C’est la première banque à prendre un tel engagement dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz.  

Lors du sommet, l’institution avait annoncé qu’elle pourrait continuer de financer des projets dans le gaz dans certaines «circonstances exceptionnelles», «dans les pays les plus pauvres où il y a un bénéfice clair en terme d’accès l’énergie» et uniquement si le projet reste en accord avec les engagements pris par ces pays, dans le cadre de l’accord de Paris.

La Banque mondiale s’était également engagée à publier tous les ans les émissions de gaz à effet de serre des projets qu’elle finance dans les secteurs les plus émetteurs, comme l’énergie.

En 2013, la banque avait décidé d’arrêter de financer la construction de centrales électriques au charbon, sauf dans les cas où aucune alternative viable n’existait. Deux ans plus tard, elle avait promis de consacrer 28% de son portefeuille à l’action climatique d’ici 2020.

La Banque mondiale a l’intention de continuer à jouer un rôle majeur dans la bataille contre le réchauffement climatique, alors que les Etats-Unis, ont décidé de se retirer des accords de Paris.

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