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Dépistage du cancer du sein : une erreur aurait écourté 270 vies en Grande-Bretagne

Jeremy Hunt, le ministre de la santé, a avoué ce mercredi que 450 000 anglaises n'avaient pas été invitées à faire leur dépistage. [Niklas HALLE'N / AFP]

Vers un scandale sanitaire ? Le ministre de la santé britannique Jeremy Hunt a révélé ce mercredi, devant le Parlement, des erreurs dans le système de dépistage du cancer du sein.

Cette déficience pourrait avoir «écourté la vie» d'entre 135 et 270 femmes.

«Entre 2009 et 2018, 450 000 femmes âgées de 68 à 71 ans n'ont pas été invitées à faire leur dernier dépistage», a ainsi dévoilé Jeremy Hunt.

L'erreur concerne un «algorithme informatique», repéré après des analyses de données menées par l'organisme de santé Public Health England.

Une enquête indépendante pour faire la lumière sur l'affaire

Pour autant, le ministère a cherché à relativiser la portée de ces retards de dépistage, arguant : «à ce stade, il n'est pas clair qu'ils aient entraîné des dommages évitables ou des morts».

Et d'ajouter que le bilan précédemment annoncé pourrait être «considérablement inférieur».

Quoi qu'il en soit, le ministère de la Santé a diligenté une enquête indépendante pour faire la lumière sur cette affaire.

Pour Emma Greenwood, une responsable du centre britannique de recherches sur le cancer (Cancer Research UK), il est «très inquiétant d'apprendre que tant de femmes n'ont pas été invitées à subir un dépistage sur une longue période de temps».

Outre-Manche, les femmes âgées entre 50 et 70 ans sont automatiquement invitées à faire un dépistage du cancer du sein tous les trois ans.

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