Un rapport publié par le Plan International, dévoilé lundi, affirme qu’un tiers des filles portant un uniforme d’école au Royaume-Uni a déjà été harcelé en public.
Et deux tiers ont déjà été confrontées à des remarques sexuelles en public, selon ce même rapport. Toujours d'après ce document, beaucoup de filles ont intégré l'idée que le harcèlement de rue constitue une «part de leur développement».
2 out of 3 girls in the UK have been sexually harassed in public.
It’s not a compliment. It’s not part of growing up. It’s not ok.
Retweet to join us and say #ISayItsNotOK > https://t.co/zN7QBpNF37 #DayoftheGirl #IDG2018 pic.twitter.com/cQqi7hNJ1H— PlanInternational UK (@PlanUK) 8 octobre 2018
Ces chiffres sont le résultat d'une enquête menée auprès de 1.000 adolescentes âgées de 14 à 21 ans.
L'harcèlement ? C'est «juste devenu normal»
Parmi les jeunes femmes interrogées, 35% disent avoir subi des contacts sexuels non désirés. Sans leur consentement, elles ont été touchées, tâtées ou agrippées.
Des filles âgées d’à peine huit ans ont décrit avoir été témoins ou harcelées directement. Le rapport dévoile qu'un quart des filles ont déclaré avoir déjà été filmées ou photographiées sans leur autorisation par un inconnu.
Pour appuyer ces chiffres, l'association a recueilli le témoignage d'une fille de 18 ans. Pour elle, le harcèlement de rue faisait «partie» de la «culture du frère». Son père lui avait même dit : «tu sais comment sont les hommes». Pour une autre jeune femme de 17 ans, subir les harcèlements est «juste devenu normal».