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Un couple risque la peine de mort pour avoir construit une maison sur l’océan

Le couple se revendique du mouvement «Seasteading», dont le but est de construire des des maisons flottantes autosuffisantes hors de toute législation territoriale. [Capture Youtube / Seasteading]

Un Américain et sa compagne thaïlandaise risquent la peine de mort pour avoir construit une maison flottante au large de Phuket (Thaïlande).

Les autorités thaïlandaises ont en effet engagé des poursuites pour violation de la souveraineté du pays, le couple n’ayant pas demandé de permission pour construire la maison. Les peines encourues pour de telles charges vont de la prison à vie à la peine de mort.

Chad Elwartowski dément les propos de la police

Les policiers ont découvert l’insolite maison à 19 kilomètres de la côte, soit à l’intérieur des eaux territoriales. L’Américain, Chad Elwartowski, affirme, lui, que l’habitation se situe à 21 kilomètres du rivage, soit hors de la juridiction thaïlandaise.

Selon un policier, cité par l’Agence France Presse, une réunion entre la marine et les autorités régionales doit se tenir pour «décider des suites».

Fortune dans le Bitcoin

Chad Elwartowski, ancien ingénieur de l’armée américaine qui a fait fortune dans le Bitcoin, et sa compagne Nadia Supranee Thepdet se revendiquent du mouvement «Seasteading», rapporte la BBC. L’objectif de ce mouvement consiste à construire des maisons flottantes autosuffisantes, voire même des villes flottantes, dans les eaux internationales afin d’échapper à toute législation territoriale.

Le couple fait également partie d’«Ocean Builders», un groupe d’entrepreneurs et d’ingénieurs qui financent et mettent au point ces habitations flottantes.

Dans un communiqué, «Ocean Builders» prend la défense du couple, soulignant qu’ils «ne représentent un danger, ni pour la souveraineté thailandaise, ni pour les routes de navigations». Chad Elwartowski et Nadia Supranee Thepdet sont «juste deux pionniers qui veulent vivre libres sur les mers». L’organisation se dit par ailleurs prête à porter l’affaire devant le Tribunal international du droit de la mer.

Dans l'attente de l'éventuelle confirmation des poursuites à leur encontre, le couple se cache dans un lieu sûr. 

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