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La Californie interdit la discrimination basée sur les cheveux

Une loi qui protège principalement les personnes appartenant à la communauté afro-américaine [ROBERTO SCHMIDT / AFP]

En Californie, la discrimination basée sur une coupe de cheveux est désormais interdite, grâce à une loi qui autorise le port de la coupe afro, des tresses ou des dreadlocks sur son lieu de travail ou à l'école.

Portée par la sénatrice démocrate de Los Angeles Holly Mitchell, la loi, qui prendra effet le 1er janvier 2020, a été adoptée pour protéger les personnes de couleur, notamment celles appartenant à la communauté afro-américaine, contre les pressions qui les obligent parfois à changer leur apparence pour «rassurer» une personne extérieure. 

«Les cheveux, c'est le symbole de ce que nous sommes. Personnellement, lorsque je me suis fait des dreadlocks il y a quinze ans, je savais que c'était un acte social et politique par rapport au monde extérieur», a expliqué la sénatrice. 

Grâce à cette loi, les cheveux ne pourront plus être invoqués comme motif de refus de logement ou d'emploi, au même titre que la religion, le genre ou l'origine ethnique. 

«La discrimination est un fait et elle a lieu au travail, à l'école, pas seulement dans les compétitions sportives, mais tous les jours en Amérique, parfois de façon subtile, parfois de façon flagrante», a déclaré Gavin Newsom, le gouverneur de Californie, lors d'une cérémonie de signature de loi officielle au Capitol de Sacramento. 

Un acte politique 

Le gouverneur de Californie a expliqué que le sujet s'est immiscé dans la sphère politique en décembre dernier notamment, alors qu'un arbitre forçait un boxeur noir américain à couper ses dreadlocks pour disputer son match. 

Pour Gavin Newsom, une telle demande obligeait le sportif à «choisir entre la perte de son match ou la perte de son identité». 

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