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Fusillade au Texas : 21 morts selon un nouveau bilan policier

Les Etats-Unis sont régulièrement endeuillés par des fusillades. [BRENDAN SMIALOWSKI / AFP]

Une fusillade samedi 3 août dans un centre commercial bondé d'El Paso, ville texane à la frontière mexicaine, dans le sud des Etats-Unis, a fait 21 morts, selon le dernier bilan policier.

Une des victimes des balles du tireur a succombé tôt lundi matin, a précisé la police d'El Paso sur son compte Twitter. L'auteur de l'attaque, un homme blanc de 21 ans, a été arrêté. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été animé par un mobile raciste. Le précédent bilan de la fusillade faisait état de 20 morts et deux douzaines de blessés.

La peine de mort sera requise contre le tireur, ont annoncé les autorités du Texas.

«Le chef d'accusation de l'Etat est la peine capitale et donc il encourt la peine de mort, nous allons requérir la peine de mort», a déclaré, au cours d'une conférence de presse, Jaime Esparza, procureur d'El Paso.

Les Américains étaient partagés entre l'émotion et la colère dimanche au lendemain de deux fusillades au Texas et dans l'Ohio, qui ont ravivé les débats sur les armes à feu et la rhétorique incendiaire de Donald Trump. Au départ, 20 personnes ont été tuées samedi matin à El Paso, dans le sud du pays, et, moins de 13 heures plus tard, neuf autres dans un quartier animé de Dayton, au nord-est. «Que Dieu bénisse les habitants» des deux villes, a tweeté dimanche matin le président Donald Trump, sans répondre aux critiques directes de plusieurs prétendants à la primaire démocrate qui lui imputent une responsabilité dans la montée de la violence.

«Il faut dire que le président en personne promeut le racisme et la suprématie blanche», a tonné Elizabeth Warren, candidate à la primaire démocrate, alors que la tuerie d'El Paso pourrait avoir un motif raciste. 

La police enquête sur un manifeste, qui lui a été attribué et qui circule sur internet. L'auteur de ce document dénonce notamment «une invasion hispanique du Texas» et fait référence à la tuerie commise par un suprémaciste blanc dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande (51 morts, le 15 mars).

Parmi les personnes tuées figurent trois Mexicains.

Donald Trump a ordonné dimanche la mise en berne des drapeaux américains sur les bâtiments officiels jusqu'au 8 août pour rendre hommage aux 30 victimes des deux fusillades qui ont endeuillé le pays en moins de 24 heures, a annoncé la Maison Blanche

«En marque de respect de respect solennel pour les victimes de ces terribles actes de violence [...] j'ordonne la mise en berne du drapeau des Etats-Unis à la Maison Blanche et sur tous les bâtiments publics», a déclaré le président américain dans cette déclaration. 

«Nous condamnons ces actes haineux et lâches», poursuit le texte envoyé par l'exécutif américain. 

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