Le président américain n’en est plus à un tweet surprenant près. Pourtant, il a encore réussi à faire le buzz sur les réseaux sociaux en parlant de Napoléon Bonaparte en plein milieu d’un message sur le conflit en Syrie.
«Après avoir vaincu à 100% le califat du groupe Daesh, j'ai retiré l'essentiel de nos troupes de Syrie. J'ai dit à mes généraux, pourquoi devrions-nous nous battre pour la Syrie et Assad afin de protéger le territoire de notre ennemi ? Quiconque veut aider la Syrie à protéger les Kurdes, pas de problème pour moi, que ce soit la Russie, la Chine ou Napoléon Bonaparte», a partagé Donald Trump, avant de conclure : «j'espère que cela se passera bien pour tout le monde, nous nous sommes à 11.000 kilomètres !»
....and Assad to protect the land of our enemy? Anyone who wants to assist Syria in protecting the Kurds is good with me, whether it is Russia, China, or Napoleon Bonaparte. I hope they all do great, we are 7,000 miles away!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 14, 2019
Les réseaux sociaux se sont emparés du tweet, en voyant à travers l’allusion du leader américain une façon de désigner Emmanuel Macron. De nombreux messages ont été postés pour commenter cette nouvelle saillie de Donald Trump, certains s’étonnant avec humour de sa culture, d’autres cherchant à comprendre le sens du message envoyé au président français..
Je suis impressionné par la culture de #Trump supérieure au niveau moyen de l’américain moyen ! Il connait Napoléon Bonaparte !
— Yves Pozzo di Borgo (@YvesPDB) October 14, 2019
#Trump knows who Napoléon Bonaparte is. Incredible !!!!!
— Assyryamن (@EmilyBernsour) October 15, 2019
Il se paie la tête de @EmmanuelMacron au passage ah ah ah "Napoléon Bonaparte" https://t.co/6pGKQwfGQE
— Contre-addiction (@Prince_Hyppal) October 14, 2019
Moi Napoléon Bonaparte je le prend comme un compliment perso @FRpropagandan
— Sharpy (@NesMaster_) October 15, 2019
D’une façon plus sérieuse, la stratégie américaine sème la confusion dans le nord-est de la Syrie, depuis l’annonce il y a neuf jours du retrait des troupes autour de la frontière avec la Turquie. Cette décision a permis aux forces d’Erdogan d’entrer dans le pays pour mener une guerre contre une milice kurde, qu’Ankara considère comme terroriste. Dimanche, la Syrie a décidé de venir en aide aux Kurdes en déployant des troupes dans la zone de conflit.