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Tout savoir sur Cheops, la mission spatiale en quête d'exoplanète

Le lancement aura lieu en Guyane Le lancement aura lieu en Guyane. [©ESA/ATG medialab]

À la recherche de mondes inconnus. La mission Cheops imaginée par l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et la Suisse devait être lancée le 17 décembre depuis la base de Kourou, en Guyane, mais son lancement a été reporté. Son but sera d'observer les exoplanètes avec une précision jamais atteinte.

«Le lancement des satellites COSMO-SkyMed Second Generation, CHEOPS, OPS-SAT, EyeSat, ANGELS, initialement prévu le 17 décembre, est reporté», a indiqué Arianespace. «La nouvelle date de lancement visée sera annoncée dès que possible».

400 systèmes planétaires dans la ligne de mire

Ce qui intéressa en priorité les scientifiques est avant tout la taille des exoplanètes. En examinant 400 systèmes planétaires différents, le télescope spatial observera les variations de lumières des étoiles. En fonction de cela, il est possible de déterminer la taille et la masse des planètes de manière précise.

Pour les spécialistes, il s'agit d'une première étape avant de comprendre la structure des planètes, et donc la manière dont elles se sont formées. Les astres observés ne le seront pas au hasard, puisqu'il s'agit d'étudier des exoplanètes déjà identifiées par d'autres moyens. 

Pas une quête de «Terre bis»

Si les données récoltées par Cheops (qui signifie CHaracterising ExOPlanet Satellite) peuvent à terme déterminer quelles planètes sont susceptibles d'être habitables, la priorité n'est pas celle-ci. D'ailleurs, les planètes gazeuses seront également observées. Il ne faut donc pas nécessairement espérer la découverte d'une nouvelle Terre via ce télescope. 

Cependant, les calculs de masses et de densités des différentes planètes observées peuvent entraîner plusieurs déductions, comme de savoir si elles sont rocheuses ou non, ou encore avoir une estimation de leur température. Tout cela restera des estimations, et il faudra plus d'étude pour savoir si une planète en particulier répond à tous les critères de la vie. 

Une nouvelle collaboration internationale importante

Comme toujours, les projets de l'ESA mettent en relation les différents pays de l'Union Européenne. Ainsi, la fusée partira de France, le satellite a été assemblé en Espagne, et le centre de contrôle se trouvera en Suisse. Cette dernière partie est plus originale, puisque le pays helvète ne fait pas partie de l'ESA. Mais ces derniers ont largement participé au financement et à l'élaboration de la mission, gérée par des scientifiques des Universités de Berne et Genève. 

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