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L'Argentine en «défaut de paiement virtuel» selon son président

Alberto Fernandez est président de l'Argentine depuis le 10 décembre. Alberto Fernandez est président de l'Argentine depuis le 10 décembre.[Emiliano Lasalvia / AFP]

L'Argentine est en «défaut de paiement virtuel», a confirmé dimanche son président Alberto Fernandez.

«Ce n'est pas pareil qu'en 2001, mais oui ça y ressemble», a affirmé le chef de l'Etat dans un entretien avec la chaîne América TV.

Cette année-là, le pays avait plongé dans la plus grave crise économique de son histoire après s'être déclaré en défaut de paiement sur sa dette publique.

«A ce moment-là on avait 57% de taux de pauvreté, aujourd'hui 41%. On avait une dette sur laquelle nous faisions défaut, aujourd'hui c'est un défaut de paiement virtuel», a-t-il poursuivi.

330 milliards de dollars de dette publique

Ce président de gauche a succédé à un libéral, Mauricio Macri, qui a complètement échoué sur le plan économique, en laissant un pays en proie à la récession et l'inflation. En 2019, le PIB devrait avoir chuté de 3,1%, et les prix avoir augmenté de 55%.

Samedi, le Congrès a voté une loi d'urgence économique, entrant en vigueur lundi, qui prévoit entre autres une hausse de la fiscalité pour les classes moyennes et supérieures, des prestations sociales pour les plus défavorisés, et une taxe de 30% sur les achats et autres dépenses en devises étrangères.

La dette publique s'élève à quelque 330 milliards de dollars, soit près de 90% du PIB, dont 44 milliards auprès du Fonds monétaire international.

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