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En Italie, ceux qui refusent de se confiner peuvent être accusés de tentative de meurtre

Toutes les églises du diocèse de Rome seront fermées jusqu'au 3 avril, pour tenter d'enrayer la pandémie, a annoncé, le jeudi 12 mars, l'évêque vicaire de Rome. [MARCO BERTORELLO / AFP]

L'Italie ne veut prendre aucun risque. En effet, les autorités italiennes alertent que les personnes présentant des symptômes du coronavirus (fièvre, toux, etc) qui évitent la quarantaine risquent d'être accusés de tentative de meurtre.

Ils encourent six mois à trois ans de prison, rapporte le site web d'informations Metro. De plus, si une personne atteinte du coronavirus ne se confinait pas et transmettait le virus à une personne âgée ou vulnérable, elle pourrait être accusée de «meurtre intentionnel», et encourir alors 21 ans de prison, selon le quotidien italien II Sole 24 Ore. 

Les personnes, ne s'étant pas mises en quarantaine, ayant été en contact avec un patient atteint du coronavirus pourraient encourir la même peine. Même sanction pour celles touchées par le Covid-19 n'ayant pas prévenu les personnes qu'elles auraient potentiellement infectées. Des mesures juridiques comparées aux sanctions infligées par l'Italie aux personnes transmettant le VIH à des victimes sans méfiance. 

L'Italie se barricade

Le pays d'Europe le plus touché par l'épidémie de coronavirus, qui compte à cette heure 1.016 morts et 15.131 cas détectés, essaie de limiter la contagion. Il a fermé, mercredi 12 mars, tous ses commerces, à l'exception des pharmacies et des magasins de nourriture. Les Italiens doivent ainsi rester confinés chez eux mis à part pour se soigner, aller travailler ou faire leurs courses. 

Ceux qui enfreignent les règles et se déplacent sans raison valable risquent trois mois de détention ou une amende pouvant aller jusqu'à 206 euros, indique Metro.

 

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