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Aux Etats-Unis, les ventes d’armes explosent avec le coronavirus

Une file d'attente devant une armurerie californienne, dimanche aux Etats-Unis.[MARIO TAMA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

La pandémie de coronavirus a des effets surprenants à travers le monde. Quand certains se jettent sur les paquets de papiers toilettes, d’autres, aux Etats-Unis, courent dans les armureries s’acheter pistolets et munitions.

Le Los Angeles Times explique que les ventes d’armes augmentent dans beaucoup d’Etats américains, particulièrement dans ceux touchés le plus durement par l’épidémie (Californie, New York, Washington). Des zones moins contaminées sont néanmoins concernées par cette hausse des ventes, avec des achats réalisés notamment par des personnes pour lesquelles il s’agit de la première arme.

Le média américain explique que pour certains, le besoin est motivé par la peur d’un effilochement de l’ordre public. Pour d’autres, il s’agit de la crainte que les ventes soient bientôt restreintes par la proclamation de l’état d’urgence, le 13 mars. Sur Twitter, les images de queues dans les armureries ont été partagées.

«Quand je dis que les ventes explosent, c’est un euphémisme», pointe un armurier de l’Oklahoma. «J’ai vendu 12 pistolets en seulement deux heures», en avance un autre, installé en Californie. Il avance sur Fox News des chiffres cinq fois plus élevés que d’habitude. «Chaque fois que les gens craignent pour leur avenir, les ventes montent, et ils veulent toujours la même chose : armes et munitions», explique-t-il.

Selon le site Ammo.com, les ventes de cartouches et de balles auraient escaladé de 68% par rapport aux onze jours précédents.

le fils de Donald Trump en rigole

Une situation qui effraie les associations anti-armes. «La conséquence non-voulue de ces achats causés par la panique du Covid-19 pourrait être une hausse tragique et évitable des morts par armes à feu chez les personnes que les acheteurs cherchent justement à protéger», a réagi l’organisme Brady, qui lutte contre la violence armée.

De son côté, le fils de Donald Trump, Donald Trump Junior, a souri sur Twitter que «ses amis démocrates» lui demandent désormais «quelles armes acheter au cas où… en particulier quels fusils d’assaut». Il se demande s’ils sont maintenant d’accord avec le deuxième amendement, qui garantit à tout citoyen américain le droit de porter une arme.

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