En direct
A suivre

La Nasa photographie un dragon minéral géant sur Mars

Un sublime dragon cuivré semble s'être allongé sur la surface de la planète rouge.la nasa[© NASA/JPL/UArizona]

Non, la fameuse famille Targaryen de «Game of Thrones» ne s'est pas réfugiée sur la planète Mars avec un dragon, contrairement à ce qu'un cliché partagé par la Nasa pourrait laisser penser.

Cette sublime photo, qui aurait pu servir pour le générique de la série culte, a été prise grâce à la caméra HiRISE (High Resolution Imaging Experiment), qui équipe le satellite robotisé Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) de la NASA.

Lancé par l'agence spatiale américaine en 2005, ce dernier a pour principale vocation d'observer la planète rouge depuis son orbite. Et ce sont les ingénieurs du Laboratoire lunaire et planétaire de l'Université d'Arizona, qui exploitent cette fameuse caméra, qui ont eu la chance de pouvoir observer ce fameux «dragon chinois légendaire», selon leurs propres mots, alors que le satellite se trouvait en orbite à 258 kilomètres au-dessus de la surface de Mars.

On y distingue en effet facilement, en suivant la partie la plus claire, ce qui semble être la silhouette d'un dragon en bronze, allongé sur le sol. La tête, les yeux, les narines, le corps allongé mais aussi les cornes et les membres apparaissent très clairement sur le cliché. 

Un sublime processus géologique

Les chercheurs utilisant la caméra HiRISE ont bien entendu livré leurs explications quant à ce phénomène. Le «corps» du dragon, de couleur sable, est en fait le fond du «Melas Chasma», un canyon martien, qui coupe ce que les chercheurs pensent être l'ancien lit d'un très grand lac. 

« Le long du fond de Melas Chasma se trouve un gisement inhabituel composé de blocs de couleur claire dans une matrice plus sombre », explique le blog de l’université de l’Arizona. « La haute résolution de l’image de HiRISE révèle des couches de quelques mètres d’épaisseur seulement dans certains des blocs clairs. La taille des blocs varie, mais la plupart ont un diamètre compris entre 100 et 500 mètres ».  

L'accumulation de ces blocs de pierre, ainsi que l'effet de l'érosion dûe aux vents violents qui balayent la planère rouge, sont donc à l'origine de cette surprenante découverte, qui n'a au final rien de surnaturel.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités