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Vidéo : en Floride, un lamantin découvert avec le mot «Trump» gravé sur le dos

Le lamantin ne parait pas grièvement blessé mais présentait des signes de stress.[Pixabay/PublicDomainImages/716]

Les défenseurs des animaux dénoncent «un acte criminel ignoble» : dimanche 10 janvier, un lamantin avec le mot «Trump» gravé sur le dos a été découvert dans la rivière Homosassa, dans le nord de la Floride. Le Center for Biological Diversity offre une récompense de 5.000 dollars (un peu plus de 4.100 euros) pour toute information pouvant conduire à une condamnation.

Une enquête est menée en parallèle par le US Fish and Wildlife service et la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission. Ils précisent que l'animal ne semble pas gravement blessé car l'inscription aurait en fait été grattée sur la couche d'algues recouvrant son dos.

Néanmoins, le Center for Biological Diversity note des signes de stress chez ce jeune lamantin et ajoute que la gravure a atteint la peau, même s'il elle ne semble pas avoir engendré de blessure. Quoi qu'il en soit, «les lamantins ne sont pas des panneaux d'affichage et les gens ne devraient pas jouer avec ces animaux sensibles et en péril», insiste Jaclyn Lopez, la directrice du centre, auprès de USA Today.

Selon le Us Fish and Wildlife Service, la Floride compte environ 6.300 représentants de ces mammifères marins. En tant qu'espèce en voie de disparition, les lamantins sont protégés, aussi bien par la loi de l'Etat que par le gouvernement fédéral. Il existe également le Florida Manatee Sanctuary Act de 1978, qui stipule qu'il est «illégal pour quiconque, à tout moment, intentionellement ou par négligence, d'ennuyer, de molester, de harceler ou de déranger un lamantin».

La Florida Fish and Wildlife Conservation Commission affirme ainsi que la personne qui a gravé le nom de Donald Trump sur cet animal encourt une amende de 500 dollars et jusqu'à 60 jours de prison pour avoir enfreint la loi de l'Etat. Une condamnation fédérale est en outre passible de 50.000 dollars d'amende et d'un an de détention.

Une peine qu'Elizabeth Fleming, représentante de la Floride au sein des Defenders of Wildflife, compte bien faire appliquer. «Cette acte odieux va au-delà des limites de ce qui est considéré comme cruel et inhumain, estime-t-elle. Je suis dégoûté que quelqu'un nuise à une créature sans défense pour envoyer ce qui, je suppose, est un message politique. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à trouver, arrêter et poursuivre avec succès ce lâche».

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