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Voici la meilleure photo de nature de l'année

Intitulé «Feu de Forêt» ce cliché de Robert Irwin a remporté le prix du public du Wildlife Photographer of the Year pour l'année 2020. [© Robert IRWIN/WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR]

Le Natural History Museum de Londres vient de révéler le nom du lauréat du prix du public de l'édition 2020 de son prestigieux concours de photographie de nature, le Wildlife Photographer of the Year. Parmi une sélection de 25 photos finalistes soumises au vote par Internet, le public a choisi de récompenser Robert Irwin pour sa photo d'un feu de forêt en Australie.

Ce jeune photographe australien a réalisé ce cliché au cadrage impeccable grâce à un drone afin de témoigner des terribles ravages des incendies qu'a connu le pays en 2020.

Robert Irwin a photographié une ligne de feu qui avance et dévore méthodiquement la végétation, en semant derrière elle la destruction, non loin de la réserve naturelle Steve Irwin, du nom du défunt père du photographe, un célèbre conservateur australien, à Cape York, dans le Queensland, au nord-est de l'Australie.

Cette région australienne revêt une grande importance dans la conservation de la faune et de la flore car elle regroupe plus de 30 écosystèmes différents qui abritent de nombreuses espèces menacées. Les incendies sont l'une des principales menaces qui pèsent sur ces milieux naturels précieux.

«FEU DE FORËT»

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© Robert IRWIN/WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR

«Je suis extrêmement heureux d'avoir remporté le prix du public du Wildlife Photographer of the Year. Pour moi, photographier la nature signifie raconter une histoire qui puisse améliorer la situation au sujet de l'environnement et de notre planète. Je pense qu'au-delà de l'honneur personnel d'avoir été primé, récompenser ma photo est aussi un moyen de rappeler l'impact de l'activité humaine sur la nature et notre responsabilité à veiller sur celle-ci», a déclaré Robert Irwin.

«La photo de Robert Irwin est à la fois émouvante et symbolique. L'année dernière, le monde a été consterné par les feux de forêts dévastateurs qui ont frappé une grande partie de l'Australie, et cette photographie ne représente qu'un exemple de l'immense perte de biodiversité causée par les effets néfastes du changement climatique, de la perte d'habitats naturels et de la pollution. Mais il n'est pas trop tard pour agir», a déclaré Doug Curr, directeur du Natural History Museum de Londres.

«Je souhaite que ceux qui découvriront cette photo seront enthousiastes à l'idée d'en savoir plus sur les problèmes auxquels la nature est confrontée, mais aussi d'agir dans leur vie quotidienne - qu'il s'agisse de changer leurs habitudes alimentaires ou de voyage ou même de rejoindre un groupe de volontaires qui préserve localement la faune», a-t-il ajouté.

En plus de la photo lauréate du prix du public du Wildlife Photographer of the Year, ce sont aussi quatre autres images qui ont été remarquées et plébiscitées par les votes des participants. Les voici :

«LES DERNIERS ADIEUX»

En 2018, la photographe américaine Ami Vitale a capturé cette scène intime et émouvante où l'on voit le soigneur Joseph Wachira faire ses derniers adieux à son pensionnaire et ami Soudan, le dernier représentant mâle des rhinocéros blancs du nord, peu avant son décès, au centre Ol Pejeta Wildlife Conservancy, situé dans le nord du Kenya.

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© Ami VITALE/WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR

«BOULE DE LIèvre»

Le photographe britannique Andy Parkinson a passé cinq semaines dans le froid, à observer des lièvres de montagne, près de Tomatin dans les Highlands écossais. Gelé et prostré, il a attendu et guetté patiemment tout mouvement comme un étirement, un bâillement ou un bond. Après plusieurs jours de lutte contre un froid glacial alimenté par des vents violents, ses efforts sont finalement récompensés grâce à cette petite femelle qui s'est mise en boule devant son objectif, lui offrant le cliché parfait

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© Andy PARKINSON/WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR

«REncontre rapprochée»

Cette rencontre insolite a été immortalisée par le photographe Guillermo Esteves sur le bord de la route à Antelope Flats, dans le parc national de grand Teton, situé dans l'Etat américain du Wyoming. Bien que protégé à l'intérieur du véhicule, ce chien ne semble pas à l'aise ni rassuré devant cet orignal un peu trop curieux. En effet, ces animaux sauvages robustes et imposants peuvent parfois avoir des comportements imprévisibles. Heureusement au bout d'un moment, le cervidé s'est lassé et a poursuivi son chemin.

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© Guillermo ESTEVES/WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR

«NID DE Rêves»

Alors que les températures commençaient à chuter, deux écureuils roux (un seul est clairement visible) ont trouvé refuge dans une boîte que Neil Anderson avait pris soin d'installer dans un des pins, situés près de sa maison, dans les Highlands écossais. Après avoir découvert la présence de ces «intrus», le photographe britannique a décidé d'installer un appareil photo et un éclairage afin de leur tirer le portrait en plein sommeil.

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© Neil ANDERSON/WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR

Toutes les photos lauréates de l'édition 2020 du Wildlife Photographer of the Year - y compris celles primées par les votes du jury en octobre dernier, seront exposées au Natural History Museum de Londres jusqu'au 1er août 2021, dès que la réouverture sera possible.

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