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Malcolm X : sa famille demande la réouverture de l'enquête sur son meurtre

Le FBI et la police de New York auraient tenu secrets certains détails dans le dossier [TIMOTHY A. CLARY / AFP]

Dans une lettre, un ancien policier new-yorkais, aujourd'hui décédé, accuse les forces de l'ordre, police de New York et FBI, de complicité dans le meurtre. Les filles de l'activiste afro-américain ont demandé la réouverture de l'enquête.

L'ancien policier, qui souhaitait que son témoignage ne soit rendu public qu'après sa mort, a affirmé que le FBI et la police de New York ont tenu secrets certains détails dans le dossier sur le meurtre de Malcolm X, décédé sous les balles de trois tireurs le 21 février 1965. La lettre du policier a été présentée lors d'un point presse. 

Selon son cousin, l'officier, qui était noir et opérait sous couverture, affirme s'être rapproché, à la demande de sa hiérarchie, de l'entourage de Malcolm X et avoir piégé deux de ses gardes du corps, arrêtés quelques jours seulement avant l'assassinat. Le 21 février 1965, il y a 55 ans jour pour jour, El-Hajj Malik El-Shabazz, de son vrai nom, était donc privé de ces deux hommes lorsqu'il s'est présenté pour une allocution dans l'Audubon Ballroom, une salle de spectacle du nord de Manhattan.

Il décèdera à l'hôpital le plus proche le Columbia University Irving Medical Center, après avoir été touché par une vingtaine de balles. 

Sollicité dimanche par l'AFP, la police de New York a indiqué avoir communiqué aux services du procureur «toutes les archives liées à cette affaire». Le NYPD «reste prêt à contribuer à cet examen de quelque manière que ce soit».

Contacté par l'AFP, le bureau du FBI à New York n'a pas donné suite.

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