Après Proxima, Thomas Pesquet s'envole pour sa deuxième mission spatiale ce 23 avril. Cette fois-ci, ce sera sous le nom «Alpha». Une dénomination qui n'a pas été choisie au hasard.
Bien souvent en effet, la conquête spatiale aime user des symboles pour les noms de ses missions. En 2016, Proxima avait été choisi par l'astronaute français dans une longue liste de propositions en hommage à l'étoile la plus proche du système solaire, Proxima du Centaure. Cette fois-ci, Alpha fait référence à Alpha Centauri, le système planétaire le plus proche de la Terre, qui compte trois étoiles, notamment Proxima du Centaure. Le lien avec sa précédente mission était tout trouvé.
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Après Proxima : Alpha. Retour vers les étoiles et l'@Space_Station l'année prochaine, avec un nom de mission plein de symboles et un emblème magnifique. https://t.co/gYV6nvfuk2 #MissionAlpha pic.twitter.com/Ej0sb0AvKc— Thomas Pesquet (@Thom_astro) July 28, 2020
Thomas Pesquet a expliqué que cette signification n'était pas la seule qu'il trouvait dans ce nom. «C'est aussi la première lettre de l'alphabet grec, symbole de l'excellence que nous visons», avait-il expliqué aux médias lors de l'officialisation. Ce choix permet également de perpétuer une tradition française, qui est d'utiliser un nom d'étoile ou de constellation pour ses missions.
Il est à noter que le nom d'une mission ne se fait pas tout à fait en vase clos dans les bureaux de l'Agence spatiale européenne (ESA). En effet, un concours en collaboration avec le CNES avait été organisé en avril 2020, et avait reçu plus de 27.000 propositions, dont 47 fois Alpha. Pendant tout le processus de sélection, le CNES surnommait la mission en question Proxima 2, toujours de manière à garder un lien avec le premier voyage du Français.
