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Amazon écarte plus de 600 marques chinoises de sa plate-forme

L'entreprise américaine multiplie les coups d'éclats contre ses concurrents chinois. [Angela Weiss / AFP]

Le mastodonte américain de la vente en ligne Amazon a expliqué avoir, depuis quelques mois, fait le ménage sur sa plate-forme. Dans sa ligne de mire ? Les entreprises chinoises qui enfreignent ses politiques.

On ne la fait pas à Amazon. Six-cents entreprises chinoises, soit plus de 3.000 comptes vendeurs le savent à présent. L’objet du divorce ? La fraude aux faux avis, interdite depuis 2016, et qui pullule sur les plate-forme de vente en ligne. Le système est simple : tout ce qui porte la mention «fabriqué en Chine, vendu sur Amazon» est mis au banc, fermé, banni.

Entre règlements de comptes et coups bas

La firme américaine avait déjà, il y a de cela quelques mois, exclu de sa «marketplace» des firmes comme Vava, Mpow ou encore RavPower. Cette dernière avait par ailleurs fait l’objet d’un long papier dans le Wall Street Journal, lequel expliquait qu'il était souvent arrivé à l'entreprise de placer une carte cadeau dans ses boîtes de chargeurs destinées à la vente. Les utilisateurs et clients se précipitaient donc pour sur-noter l’entreprise, ce qui ne reflétait pas le marché et allait à l'encontre de la politique du géant américain.

La vice-présidente d’Amazon Asie, Cindy Tai, s’est confiée au South China Morning Post, dénonçant les actions des Chinois, tout en insistant que ce n’est pas la Chine qui est visée mais qu’au contraire, ce qui importe, c’est la stabilité de la plate-forme.

Après nombre de guerres commerciales entre les entreprises chinoises et américaines (le scandale des données avec Huawei par exemple), il est aisé d’imaginer que cette nouvelle polémique va raviver les tensions entre les deux pays et participer à diviser le monde en deux, chacun avec ses propres codes et sa propre politique.

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