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Libye : avant la présidentielle de décembre, une conférence internationale organisée à Paris

Emmanuel Macron et Abdul Hamid Dbeibah, Premier ministre par interim libyen en juin dernier Emmanuel Macron et Abdul Hamid Dbeibah, Premier ministre par interim libyen en juin dernier. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Plus que quelques mois avant un scrutin présidentiel majeur. Le 24 décembre prochain, la Libye doit connaître des élections très attendues après des années de chaos à la suite de la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Pour soutenir l'effort démocratique, une conférence internationale est organisée à Paris ce vendredi 12 novembre.

«Les élections sont à portée de main. Un mouvement fort est à l'œuvre en Libye pour qu'elles se tiennent. Il y va de la stabilité du pays», a expliqué l'Elysée dans un communiqué, assurant qu'il fallait se méfier de certains qui «essaient de faire dérailler le processus». L'objectif affiché est donc d'aider la Libye, en évitant une escalade des tensions entre les différents camps. 

Parmi les Etats représentés ce 12 novembre, l'on retrouve les Etats-Unis avec Kamala Harris, l'Egypte avec Abdel Fattah al-Sissi ou encore la Russie avec Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères. Aucune information n'a cependant confirmé la venue d'un représentant libyen lors de la conférence.

Comme le relaie Courrier International, le porte-parole du Gouvernement d'unité national (GNU), chargé d'assurer la transition, avait déclaré à The Libya Observer : «La Libye ne participera pas à la conférence de Paris». 

Le retrait des troupes étrangères coince

D'après les explications fournies, les membres du GNU auraient refusé en raison de la présence d'Israël au sommet, et donc en soutien au peuple palestinien. L'Elysée assurait cependant le 9 novembre dernier avoir convié le Premier ministre et le président du Conseil présidentiel. «Pour l'instant, il n'y a pas de problème», déclarait alors la présidence française. 

L'un des autres points majeurs qui devrait être abordé concerne le retrait des forces étrangères du pays. En décembre dernier, l'ONU dénombrait plus de 20.000 mercenaires et soldats étrangers, en provenance de Russie, du Tchad ou encore de Turquie. Mais cette question risque de ne pas être réglée, puisque Moscou et Ankara réfutent l'envoi d'hommes armés en Libye. À un mois et demi des élections, le climat reste donc très incertain. 

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