Ce mardi 7 décembre, l’Ukraine a publié sur son compte Twitter officiel un meme illustrant le fait de vivre à côté de la Russie. Bien que les tensions continuent de grimper entre les deux pays, le troll a fait rire de nombreux internautes.
Le meme, issu d’une tendance sur Twitter, illustre les différents maux de tête possibles, de la migraine au stress, en passant par l'hypertension. Mais finalement, la douleur la plus forte est associée au titre «Living next to Russia» («Vivre à côté de la Russie» en français).
— Ukraine / Україна (@Ukraine) December 7, 2021
Actuellement, le tweet compte 78.000 retweets et plus de 380.000 likes.
Le compte officiel de l'Ukraine n'en est pas à son coup d’essai puisque, l’an dernier, il avait déjà «trollé» en citant un tweet de la Russie accompagné du commentaire «Toxic ex here» («Ex toxique»)
toxic ex here https://t.co/zU7EEYoreg
— Ukraine / Україна (@Ukraine) June 23, 2020
La situation amuse tellement que le compte officiel de Taiwan s’est empressé faire de même en titrant «Living next to China» («Vivre à côté de la Chine»).
— Taiwan Digital Diplomacy Association (@digidiploTaiwan) December 8, 2021
Une moquerie en période de fortes tensions
Depuis 2014, avec l’annexion de la Crimée par les Russes, les relations entre Moscou et Kiev sont plus que difficiles
Au cours des derniers mois, la Russie a placé des milliers de soldats le long de la frontière ukraino-russe, ravivant les tensions déjà existantes. Mercredi, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie avait «le droit de protéger sa sécurité». Pour lui, laisser l’OTAN s’approcher de ses frontières sans réagir serait «criminel».
La France a averti Moscou que des mesures «stratégiques et massives» seraient mises en place en cas d’agression de l’Ukraine.
«Des messages fermes ont été passés à la Russie sur les conséquences stratégiques et massives qu'aurait une nouvelle atteinte à l'intégrité territoriale de l'Ukraine», a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.
De son côté, Joe Biden exclut pour l’instant une quelconque intervention militaire. Néanmoins, en cas d’attaque russe, le président américain a garanti qu’il fournirait aux ukrainiens des «moyens de défenses».