La propagation rapide du variant Omicron a poussé plusieurs pays à rétablir le port du masque obligatoire en extérieur. Une mesure censée freiner la hausse des cas en ces fêtes de fin d’année. Voici la liste.
Espagne
Si l’Espagne est l’une des championnes mondiales de la vaccination, le pays a subi une forte hausse du nombre de contaminations. Le 23 décembre dernier 60.041 personnes ont été testées positives en 24 heures.
De ce fait, le gouvernement socialiste à la tête de la nation a annoncé le 22 décembre le retour du masque obligatoire à l’extérieur. Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol a expliqué que cette mesure était «temporaire» et serait retirée «dès que possible».
En effet, cette obligation vise à freiner la propagation du variant Omicron, très rapide dans le pays. En 14 jours, le taux d’incidence s’est stabilisé autour des 784 cas pour 100.000 habitants. Un chiffre quatre fois supérieur à ce qu’il était le 1er décembre.
Italie
Afin de «relever le niveau d’attention» face au virus, Roberto Speranza, ministre de la Santé italien a annoncé le 23 décembre le retour du port du masque chirurgical à l’extérieur. Ce dernier n’a pas encore dévoilé la date exacte à laquelle cette mesure serait appliquée.
Roberto Speranza a néanmoins déclaré que le port du masque serait obligatoire pour se rendre au cinéma, au théâtre, aux événements sportifs ou dans les transports publics.
Le gouvernement italien a également annoncé que les fêtes et événements prévoyant la participation de nombreuses personnes seront interdits jusqu’à fin janvier, même à l’extérieur.
Grèce
La mesure avait été retirée en juin, elle est de retour en décembre en Grèce. «La période de Noël est très importante pour des raisons religieuses, sociales et économiques», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Giannis Economou.
Ainsi, à partir de vendredi et jusqu’au 2 janvier au moins, le port du masque sera obligatoire à l’extérieur et en intérieur. Des restrictions supplémentaires devraient être indiqué à la population dans les prochains jours.
La Grèce peine à persuader ses citoyens de plus de 60 ans à se faire vacciner. Une amende mensuelle a été imposée pour convaincre les personnes âgées de recevoir au moins une dose d’ici la mi-janvier.