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Invasion du Capitole : un an après, Joe Biden accuse directement Donald Trump

Le président démocrate Joe Biden s'en est pris à Donald Trump au sujet de l'assaut du Capitole. [POOL / Getty Images via AFP]

Un an après l'invasion du Capitole, le 6 janvier 2021, Joe Biden s'en est pris fermement à Donald Trump, son prédécesseur.

L'ex-locataire de la Maison Blanche a «tenté d'empêcher un transfert pacifique du pouvoir», a dénoncé Joe Biden lors d'un discours prononcé ce jeudi. Il a «créé et répandu un tissu de mensonges à propos de l'élection de 2020. Il l'a fait car il préfère le pouvoir aux principes, et parce que son ego blessé lui importe plus que notre démocratie.» 

Le 6 janvier 2021, le siège du pouvoir législatif avait été envahi par des militants de Donald Trump, qui dénonçaient une élection truquée. Le scrutin du mois de novembre 2020 avait donné Joe Biden vainqueur, un résultat que 45% des Américains jugent encore illégitime aujourd'hui. Au total, cinq personnes avaient perdu la vie au cours de l'assaut du Capitole. 

Un «théâtre politique», selon Trump

Donald Trump est responsable de ce terrible drame, selon Joe Biden. L'actuel président a affirmé qu'il ne laisserait «personne mettre le couteau sous la gorge de la démocratie». Le 6 janvier 2021, Donald Trump avait prononcé un discours exalté en appelant plusieurs fois à «marcher vers le Capitole». 

La réaction de Donald Trump ne s'est pas fait attendre. «Ce théâtre politique ne fait que détourner l'attention du fait que Biden a complètement et totalement échoué», a-t-il raillé dans un communiqué. «Les démocrates veulent profiter de ce jour pour instiller la peur et diviser l'Amérique.» Il a, à nouveau, affirmé que l'élection de 2020 était truquée, et qu'il aurait dû être réélu pour un second mandat. 

Un an après l'assaut, les agents fédéraux ont arrêté et inculpé plus de 725 personnes. La majorité n'ont pas commis de violences et sont poursuivies pour des délits mineurs, comme la violation d'une interdiction d'entrée ou des troubles à l'ordre public. Une commission d'enquête a été créée, et son rapport sera remis à l'été prochain. Le ministre de la Justice pourrait alors diligenter des poursuites. 

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