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Colombie : candidate à la présidentielle, Ingrid Betancourt quitte la coalition centriste

Ingrid Betancourt avait été enlevée en 2002 par les Farc. [DANIEL MUNOZ / AFP]

La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage pendant six ans de la guérilla des Farc, a annoncé ce samedi 29 janvier qu'elle allait quitter une coalition centriste pour se présenter sous les couleurs de son parti à la présidentielle prévue le 29 mai 2022 en Colombie.

Ingrid Betancourt qui est à la tête du parti écologiste Vert Oxygène, a indiqué qu'elle allait quitter la coalition de partis centristes, la Coalition de l'espérance, invoquant des «manigances» au sein de cette alliance.

«Nous sommes obligés de nous écarter de la Coalition de l'espérance, je serai candidate indépendante à la présidence», a déclaré l’ancienne otage des Farc dans une vidéo publiée samedi sur les réseaux sociaux, en assurant qu'elle se lancerait dans la course à la présidence avec son mouvement Vert Oxygène.

Pour représenter la coalition centriste à la présidentielle, l'ex-otage de 60 ans devait d'abord remporter une primaire, organisée le 13 mars pour départager les candidats de la coalition.

Ingrid Betancourt libérée en 2008

Les Colombiens sont «otages de la corruption», a déclaré Ingrid Betancourt. «Nous appelons toutes les Colombiennes et tous les Colombiens à construire ensemble ce chemin pour nous libérer de la corruption», a-t-elle ajouté.

Ingrid Betancourt avait annoncé le 18 janvier son intention de concourir à la présidentielle, se présentant comme une alternative au face-à-face, structurant en Colombie, entre la droite au pouvoir et la gauche, représentée par l'ex-maire de Bogota et ancien guérillero Gustavo Petro, aujourd'hui le favori dans les sondages.

Ingrid Betancourt avait été kidnappée en 2002 par la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) pendant qu'elle faisait campagne pour la présidence. Elle avait été secourue en 2008 lors d'une opération militaire et vit depuis à l'étranger, séjournant régulièrement en Colombie où elle prend souvent part au débat public.

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