La naufrage du Titanic, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, pourrait être dû à un mirage, selon une enquête publiée mercredi dernier par Météo-France.
Outre des défaillances humaines, le manque de canots de sauvetage, la vitesse du navire et les problèmes avec la cloison qui ont mené à cette tragédie, un article publié par Météo-France est venu apporter un autre élément crucial.
A l'occasion des 110 ans du naufrage du #Titanic, nos documentalistes ont décortiqué les archives pour voir le rôle joué par la météo dans cette terrible tragédie.
Une enquête à retrouver sur notre site internet
https://t.co/xldmqsLoSp pic.twitter.com/XoJsoTsPsO— Météo-France (@meteofrance) April 14, 2022
L’agence s’est intéressée à la météo durant cette tragique nuit. Une nuit durant laquelle le temps était «calme» et sans brouillard», a-t-elle précisé. La mauvaise perception de l'obstacle serait due à un «phénomène optique de mirage» qui aurait ainsi faussé «l’horizon».
Le site météorologique s’est demandé «comment l'équipage a-t-il pu être surpris par un iceberg haut de 30 mètres alors qu'en passerelle la vue porte à 15 km» avec des conditions climatiques qui semblent idéales pour naviguer.
Environ 1.500 passagers ont perdu la vie
Selon l’enquête, l’iceberg aurait pu être masqué par des mirages supérieurs (appelés aussi mirages froids) : «La lumière issue d’un objet en surface s’incurve et rebondit sur la couche d’air chaud située en hauteur», a expliqué Météo-France.
L’équipage aurait eu l’illusion que l’horizon était surélevé, «surtout la nuit où la bande de mirage est plus sombre et moins différentiable de l’océan», a ajouté le site.
Le paquebot a coulé à la suite d’une collision avec un iceberg, au large du Grand Banc de Terre-Neuve. Environ 1.500 passagers, sur les 2.200, ont perdu la vie à la suite du naufrage.