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Guerre en Ukraine : la dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff sera rapatriée en France mercredi

Agé de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff était journaliste reporter d'images (JRI). [Sam Cottet / FAMILY HANDOUT / AFP]

La dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué lundi dans l'est de l'Ukraine par un éclat lors d'un bombardement, sera rapatriée mercredi en France.

De retour en France. Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff sera rapatrié ce mercredi 8 juin. Ce jeune journaliste reporter d'images, pigiste pour la chaîne d'informations BFM, a été tué lundi dernier en Ukraine alors qu'il était en reportage.

«Frédéric rentre mercredi. Un hommage lui sera rendu vendredi, ça sera place de la République à 18h30» à Paris, a annoncé la chaîne lors d'une émission avec ses collègues de mission en Ukraine, le journaliste Maxime Brandstaetter et la fixeuse ukrainienne Oksana Leuta.

Tous deux sont arrivés en France vendredi soir. Ils étaient aux côtés de Frédéric Leclerc-Imhoff quand il a été tué lundi.

Une enquête pour crime de guerre

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a dit dans un tweet que le reporter avait été «tué par un bombardement russe».

Un hommage sera rendu vendredi à Paris à Frédéric Leclerc-Imhoff, à l'appel de Reporters sans frontières (RSF) notamment. Sa famille, ses amis et ses collègues seront présents. «Soyons nombreux à lui rendre hommage, place de la République à Paris, vendredi 10 juin à 18h30», indique RSF sur Twitter.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre après la mort du reporter.

Agé de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff travaillait à la pige pour la chaîne d'info en continu BFMTV depuis 6 ans et effectuait là sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d'images (JRI). Il avait été formé à l'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (Ijba), dont il avait été diplômé en 2014 après des études de philosophie à Paris.

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