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Guerre en Ukraine : l’UE ne souhaite pas que le G20 soit une «plate-forme de propagande» de Moscou

L'UE se montre réticente à la présence de la Russie au G20. [Kenzo TRIBOUILLARD / AFP]

L'Union européenne refuse que la Russie se serve des réunions du G20 en Indonésie comme d'«une plate-forme pour sa propagande» sur le conflit en Ukraine, a averti jeudi la porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Une rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays du G20 se déroule dans l'île de Bali ces jeudi et vendredi pour préparer le sommet des dirigeants des vingt puissances prévu pour novembre au même endroit. Josep Borrell n'a programmé aucune rencontre avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov pendant ces deux journées, ont indiqué les services du chef de la diplomatie européenne.

«La guerre effroyable contre l'Ukraine et les conséquences de l'agression de la Russie seront abordées au cours de ces réunions, mais nous ne permettrons pas que Moscou utilise le G20 comme une plate-forme pour sa propagande», a déclaré sa porte-parole, Nabila Massrali, au cours du point de presse quotidien de la Commission européenne.

«La participation de la Russie à un haut niveau peut constituer une menace pour la crédibilité, l'efficacité et la pertinence du G20», a-t-elle mis en garde.

L’Indonésie invite la Russie au G20

L'Indonésie a invité le président russe Vladimir Poutine au sommet de novembre à Bali, malgré la pression occidentale, notamment des Etats-Unis, pour l'isoler. En guise de solution de compromis, Jakarta a également convié le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Il n'est pas question pour l'UE de boycotter le G20, car il reste un forum essentiel. Nous devons nous assurer que le multilatéralisme peut fonctionner en temps de crise», a ajouté la porte-parole, alors que le monde est confronté à des menaces de famine, à la flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation et à l'emballement des risques climatiques.

Le G20, le club des 20 plus grandes économies du monde, compte dans ses rangs des Etats occidentaux qui ont imposé des sanctions à Moscou, mais également d'autres pays plus réservés, comme la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud.

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