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Variole du singe : l’OMS maintient le niveau d’alerte maximale

Si la variole du singe recule dans le monde, la maladie reste endémique dans de nombreux pays Si la variole du singe recule dans le monde, la maladie reste endémique dans de nombreux pays [CHRISTOPHE SIMON / AFP]

L’Organisation mondiale de la Santé a pris la décision, ce mardi, de maintenir le niveau d’alerte sanitaire maximale concernant la variole du singe, malgré la baisse des contaminations dans les pays européens et en Amérique.

Il reste «des raisons de s’inquiéter». L’organisation mondiale de la Santé a pris la décision de maintenir le niveau d’alerte sanitaire au maximum concernant la variole du singe, malgré une baisse significative des contaminations dans de nombreux pays.

«Le Comité d'urgence a reconnu que certains progrès ont été réalisés dans la réponse mondiale à l'épidémie de variole du singe dans plusieurs pays depuis la dernière réunion», a déclaré l’OMS dans un communiqué, estimant toutefois que l’épidémie «continue de répondre aux critères du Règlement sanitaire international pour une urgence de santé publique de portée internationale».

L’agence sanitaire souligne notamment la progression de l’épidémie dans certains pays, mais surtout des difficultés que rencontrent les pays défavorisés, dont les systèmes de santé sont parfois défaillants, et qui peinent à endiguer l’épidémie de variole du singe.

Ces difficultés des systèmes de santé entraînent «une sous-déclaration, l'absence d'un accès équitable aux diagnostics, aux antiviraux et aux vaccins, et des lacunes de la recherche qui doivent être comblées», selon l’OMS. Au 31 octobre, 77.264 cas ont été répertoriés dans 103 pays et la maladie a fait 36 morts, selon le tableau de bord de l'OMS.

La maladie recule mais reste endémique dans certains pays

Au mois d’octobre, la majorité des nouvelles infections s'est produite sur le continent américain (88,7%) et dans la région Europe de l'OMS, qui compte 53 pays, (7,7%). Les principaux pays touchés sont les Etats-Unis, le Brésil, l'Espagne, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Colombie, le Pérou, le Mexique et le Canada qui ont, à eux seuls, cumulé 86,4% de tous les cas répertoriés dans le monde.

Malgré une baisse de 40% du nombre de cas positifs entre le 24 et le 30 octobre, la maladie reste endémique dans certains pays, notamment en Afrique de l’ouest. Le Nigeria a par exemple enregistré sa plus forte hausse parmi 15 pays qui ont vu les cas augmenter sur cette semaine. C’est pourquoi l’OMS souhaite conserver «l’urgence de santé publique de portée internationale» son plus haut niveau d’alerte, qui avait été déclaré en juillet dernier.  

Selon le dernier point de situation de Santé Publique France, au 25 octobre, 4.094 cas de variole du singe étaient confirmés en France, soit 10 cas supplémentaires par rapport à la semaine précédente. L’agence sanitaire a indiqué que si le pic de contamination a été atteint cet été, et que le nombre de cas diminue, la prévention reste nécessaire.

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