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Economie : voici les 10 villes les plus chères du monde

D’après l’enquête publiée ce jeudi, New York (à l'image) et Singapour arrivent ex-aequo au titre des villes les plus chères du monde. [Angela Weiss / AFP]

L’entreprise britannique Economist Intelligence Unit (EIU) a publié cette semaine une enquête sur le coût de la vie dans 172 des plus grandes villes du monde. Selon l’indice mondial du coût de la vie (WCOL) de l’EIU, les prix bondissent de 8,1 % en monnaie locale cette année, soit le taux le plus élevé observé en deux décennies.

Deux métropoles se partagent la tête de ce classement. D’après l’enquête de l’entreprise britannique Economist Intelligence Unit (EIU) publiée ce jeudi, New York (Etats-Unis) et Singapour arrivent ex-aequo au titre des villes les plus chères du monde.

Dans cette étude réalisée entre le 16 août et le 16 septembre 2022 sur 172 des plus grandes communes du globe, Tel Aviv (Israël) perd ce titre obtenu l’an dernier pour se hisser au troisième rang.

En moyenne, les prix dans les 172 villes couvertes par l'indice mondial du coût de la vie (WCOL) de l'EIU en 2022 ont augmenté de 8,1 % en monnaie locale. Un chiffre qui représente la plus forte augmentation lors des 20 dernières années, à savoir au début des relevés de données numériques sur le coût de la vie. 

Le classement et les tendances des villes en détail

Les villes de Hong Kong et de Los Angeles (Etats-Unis) échouent au pied du podium. Elles devancent respectivement Zurich et Genève (Suisse), ainsi que San Francisco (Etats-Unis) et Paris (France). Copenhague (Danemark) et Sydney (Australie) arrivent ex-aequo à la dixième position du classement. A l’inverse, Damas (Syrie) et Tripoli (Libye) sont les villes les moins chères du globe en 2022 selon l’étude.

La plus grande progression dans ce classement est à mettre à l’actif des métropoles de Moscou et de Saint-Pétersbourg (Russie), avec respectivement 88 et 70 places gagnées. Une variation qui s’explique par un soutien du rouble sur les marchés énergétiques conjugué aux multiples sanctions occidentales liées à la guerre en Ukraine, faisant inévitablement monter les prix dans le pays.

Dans la dynamique opposée, les villes de Stockholm (Suède), Luxembourg et Lyon (France) dégringolent dans ce classement des villes mondiales les plus chères. Une chute qui se justifie par la crise énergétique et un affaiblissement de l’économie européenne, avec notamment une dévaluation de l’euro.

Des produits en forte hausse à l’échelle mondiale

Les données publiées aujourd'hui par l'EIU révèlent la flambée du coût de la vie dans les plus grandes villes du monde alors que la guerre en Ukraine et les restrictions pandémiques perturbent les chaînes d'approvisionnement. En moyenne, l’augmentation des prix du gaz et de l’électricité est de 29 % cette année en monnaie locale dans les villes d'Europe occidentale. 

Comme l’an dernier, les hausses de prix les plus rapides sont celles de l'essence avec une augmentation de 22 % en monnaie locale cette année à l'échelle mondiale. Les tarifs des services publics tels que l'électricité, la nourriture et les articles ménagers de base suivent le pas en 2022.  

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