Après les deux attaques qui ont frappé Jérusalem-Est, Emmanuel Macron a condamné ce dimanche un «attentat abject », mais exhorté Israéliens et Palestiniens à ne pas «alimenter l'engrenage de la violence», a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
Emmanuel Macron s'est entretenu dimanche par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, après les attaques perpétrées à Jérusalem-Est, en moins de vingt-quatre heures. «Le président de la République a rappelé la nécessité pour tous d'éviter des mesures susceptibles d’alimenter l'engrenage de la violence», a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
«Il a, une nouvelle fois, exprimé sa disponibilité à contribuer à la reprise du dialogue entre les Palestiniens et les Israéliens», a souligné la présidence française. Emmanuel Macron a également présenté ses condoléances au peuple israélien pour «les victimes de l’attaque terroriste» dans laquelle sept personnes ont trouvé la mort vendredi près d'une synagogue à Jérusalem-Est.
Le chef de l'Etat a condamné cet «attentat abject» et a «fait part de la solidarité pleine et entière de la France avec Israël dans sa lutte contre le terrorisme». Il a également répété «l’attachement indéfectible de la France à la sécurité» d'Israël.
Samedi, un Palestinien âgé de 13 ans avait ouvert le feu et blessé par balles deux Israéliens à Silwan.
Devant la presse, Benjamin Netanyahou avait promis «une réponse forte, rapide et précise» après ces deux attaques.