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Chienne battue à mort par trois jeunes : «je suis encore choqué par cette violence gratuite», confie le maître

L’autopsie réalisée a révélé que la chienne est décédée des suites d’une hémorragie interne et d’un choc crânien. [DR]

Après avoir perdu sa chienne, battue à mort la semaine dernière par trois jeunes à Montpellier (Hérault), Jérôme revient sur cet événement tragique pour CNEWS.

Un drame qui reste incompréhensible. Dans la nuit du 27 au 28 avril, trois individus ont frappé à mort Zoé, une chienne de 8 ans, en tentant de racketter son propriétaire, Jérôme (le prénom a été modifié). Contacté par CNEWS, Jérôme se dit encore choqué par cet événement auquel Zoé n'a pas survécu. «C'était une chienne très gentille, très calme, qui n’aboyait jamais, et qui avait été maltraitée à sa naissance» a-t-il confié. 

C’est une collègue de bureau hospitalisée qui le lui avait confié début octobre, faute de pouvoir s’en occuper en raison de problèmes de santé. Jérôme l’avait adopté et l’avait remise en forme - elle était en surpoids lorsqu’il l’avait récupéré - notamment en l’emmenant se promener près de ce stade de baseball, où il n’avait d’ailleurs jamais eu de problème avant cette agression. 

morte dans ses bras

Il a raconté que Zoé, qui était un Jack Russel croisé, a succombé à ses blessures alors qu'il la tenait dans ses bras. 

Lorsqu’il a compris que son animal ne reviendrait pas à la vie, il a appelé un service d’urgence vétérinaire, qui l’a alors renvoyé vers la police. Pour se manifester auprès des forces de l’ordre, il a dû s’approcher de la route et quitter le chemin de terre, laissant ainsi le cadavre de son chien, ce qu’il a vécu comme «un abandon difficile», explique-t-il.

L’autopsie réalisée a révélé que la chienne est décédée des suites d’une hémorragie interne et d’un choc crânien. De plus, un surplus d'adrénaline dû au choc émotionnel pourrait également être un des facteurs de la mort. 

une enquête en cours

Jérôme, lui, s'en est sorti avec un mal de dos important qui l'a conduit aux urgences. 

Du côté de l'enquête, les forces de l'ordre ont progressé. Selon nos informations, le t-shirt que la victime portait ce soir-là est en cours d’examen dans un laboratoire de la police scientifique afin de rechercher d’éventuelles traces ADN.

Toutefois, faute de vidéosurveillance, aucune image n’a pu être récupérée sur place. 

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