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75 ans de l'OTAN : comment les membres cherchent-ils à rebondir face à la menace de la Russie ?

Au menu de cette réunion, la proposition de création d’un fonds de 100 milliards d’euros sur cinq ans pour aider Kiev a été évoquée. [Kenzo TRIBOUILLARD / AFP]

Ce jeudi 4 avril, l’OTAN fête ses 75 ans dans un contexte bien particulier. L’organisation cherche à intensifier son aide militaire à l’Ukraine sur le long terme, alors que la Russie ne cesse d’accroître sa menace.

Des mesures rapides et concrètes. Alors que les menaces de la Russie s’accentuent depuis plusieurs semaines, intensifiant leurs offensives en Ukraine, l’OTAN cherche à trouver des solutions pour lutter efficacement contre le Kremlin. 

En effet, le secrétaire général de l’OTAN  Jens Stoltenberg a indiqué ce mercredi à Bruxelles qu’il voulait que l’Alliance s’engage «durablement» aux côtés de l’Ukraine, en assurant notamment une aide militaire «prévisible» et à «long terme».

Un fonds de 100 milliards d’euros pour l’Ukraine

Au menu de cette réunion, la proposition de création d’un fonds de 100 milliards d’euros sur cinq ans pour aider Kiev a été évoquée. D’après Jens Stoltenberg, les discussions sur ce projet devraient commencer cette semaine, en vue de trouver un «consensus» parmi les 32 pays de l’OTAN, soit avant le sommet prévu en juillet à Washington.

Néanmoins, certains pays alliés restent sceptiques, notamment sur le financement d’un tel fonds, sachant que l’OTAN n’a ni budget, ni moyens d’encourager à lever des fonds. 

Outre ce soutien financier, l’aide militaire reste la plus importante pour le moment. «Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers, nous devons assumer le fait que ce moment peut définir l'avenir dans lequel nos enfants vivront», ont déclaré conjointement les ministres des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, et polonais, Radoslaw Sikorski, lors d’une déclaration ce mercredi. 

Ils ont notamment appelé à ce que tous les pays de l’OTAN consacrent 2% de leur PIB aux dépenses militaires. Une aide bienvenue, l’Ukraine réclamant de ses alliés davantage de munitions mais aussi de missiles pour la défense anti-aérienne par exemple. 

«Tout retard a des conséquences sur le champ de bataille», a insisté Jens Stoltenberg, estimant qu'il est essentiel de transformer les annonces à court terme en «engagements à long terme, sur plusieurs années», a-t-il encore justifié.

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