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Attaques du 7-octobre du Hamas : six mois après, la crainte d'un embrasement au Proche-Orient toujours présente

Les attaques meurtrières commises par le Hamas en Israël ont coûté la vie à au moins 1.170 personnes. [Mahmoud Issa/REUTERS]

Six mois jour pour jour après les attaques meurtrières menées par le Hamas en Israël, Tsahal poursuit son opération militaire de grande ampleur à Gaza, mais aussi contre des groupuscules alliés de l’organisation terroriste au Liban et en Iran.

Une région en proie à de nombreux affrontements armés. A l’occasion d’un triste anniversaire célébrant ce dimanche les six mois des attaques meurtrières commises par le Hamas en Israël, ayant coûté la vie à au moins 1.170 personnes, Tsahal a décidé de s’attaquer à l’organisation terroriste à Gaza.

L’opération militaire menée depuis plusieurs mois par les officiels israéliens à Gaza, s’appuyant notamment sur un bombardement massif de la zone, a entrainé la mort de 33.091 personnes, dont une majorité de civils, selon le dernier bilan communiqué par le ministère de la Santé du Hamas.

Des offensives menées par Israël au Liban et en Iran

Les troupes israéliennes ont décidé de s’attaquer aux groupuscules alliés du Hamas dans les pays voisins. Le Hezbollah pro-iranien a visé des positions militaires israéliennes et des localités proches de la frontière. Israël a riposté par des bombardements sur le territoire libanais, principalement dans le sud, menant notamment des attaques ciblées contre des hauts responsables du Hezbollah et du Hamas.

Ces dernières semaines, des échanges de tirs opposent quotidiennement à la frontière israélo-libanaise l'armée israélienne au Hezbollah. Le Hezbollah libanais et son allié, le mouvement Amal, ont annoncé ce vendredi la mort de cinq de leurs membres dans des bombardements israéliens dans le sud du Liban, près de la frontière d'Israël.

Au moins 355 personnes ont été tuées au Liban, dont 234 combattants du Hezbollah, 15 combattants d'Amal, mais aussi au moins 68 civils, dans les échanges de tirs depuis près de six mois, selon un décompte de l'AFP. Dans le nord d'Israël, frontalier du sud du Liban, dix soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée locale.

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