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Jeûne intermittent : quels bienfaits et risques pour la santé ?

Le jeûne intermittent est une pratique alimentaire très tendance en ce moment. [©Bella H. de Pixabay]

Aussi appelé «fasting», le jeûne intermittent est une pratique alimentaire consistant à alterner une phase de prise alimentaire de 8 heures avec une période de jeûne de 16 heures.

Ainsi, le dernier repas de la journée doit avoir lieu avant 20h et il faut attendre le lendemain midi pour pouvoir absorber de nouveau de la nourriture. Cette méthode est «une version édulcorée du jeune hydrique (total), qui est ainsi plus facile à mettre en pratique», explique Emilie Kapps, naturopathe à Paris

bon pour le système digestif

Selon cette dernière, le jeune intermittent présente plusieurs bienfaits. Tout d’abord, il «favorise le drainage et l'élimination des toxines, et permet au système digestif de se reposer, de se régénérer». L’énergie normalement déployée pour la digestion va ainsi «se mobiliser sur d’autres actions, comme la respiration».  

Le fait de mettre son système digestif au repos limite également les troubles intestinaux et entraîne un gain de tonus car «l’absorbation des nutriments est meilleure», ajoute la spécialiste, précisant qu’une étude parue en 2019 a montré que le jeûne intermittent «rebooste le système immunitaire».

favorise la perte de poids

Pratiquer le «fasting» est d’autre part intéressant «si on est dans une démarche de perte de poids». L’organisme «va puiser dans ses réserves et brûler les graisses stockées», à condition toutefois d’opter pour des plats équilibrés durant la période de prise alimentaire.

En arrêtant d’absorber de la nourriture durant un certain laps de temps, «on se reconnecte avec la sensation de faim», poursuit la naturopathe, rappelant que «l’on mange par habitude en oubliant souvent le sentiment de satiété».

quelles sont les contre-indications ? 

Pour commencer, Nathalie Kapps conseille de le pratiquer «une fois par semaine, par exemple le lundi», afin de compenser les potentiels excès du week-end. Pendant la phase de jeûne, on a le droit de boire de l’eau, du thé, et des tisanes, «mais pas de café», explique-t-elle. Et pour cause, ce breuvage caféiné «provoque une digestion».

Si le jeune intermittent a plusieurs vertus, il ne convient pas à tout le monde. Il est en effet contre-indiqué pour les personnes «malades, carencées, affaiblies, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes», prévient l’experte. Autrement, «si on s’écoute et que l’on y va progressivement, cette pratique ne présente pas de risques pour la santé».

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