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Lucy serait morte en tombant d'un arbre

Elle aurait chuté de 12 mètres de hauteur. [Dave Einsel / Getty Images North America / AFP]

Une mort accidentelle ? Une étude scientifique suggère que Lucy, la célèbre australopithèque qui vivait en Afrique il y a 3,18 millions d'années, est «probablement» morte en tombant d’un arbre.

Dans un article publié lundi dans la revue Nature, des scientifiques expliquent être arrivés à cette conclusion en analysant de près les différentes fractures relevées sur les os fossilisés de Lucy. Grâce à une technique qui permet de reconstituer le volume d'un objet incomplet, les rayons X tomographiques, ils sont parvenus à reproduire fidèlement la totalité de l'humérus de Lucy et à l'imprimer en 3D.

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En l'examinant, ils ont relevé comment la fin de l’humérus était anormalement fracturée. Ils ont aussi constaté des traces de fractures sur la cheville ou encore le genou. Des indices assemblés qui ne trompent pas. Pour eux, la cause la plus probable de la mort de Lucy est une lourde chute d'un arbre.... d'une hauteur d'au moins 12 mètres.

S'aider des bras pour amortir sa chute

Lucy, qui était à la fois bipède et arboricole et mesurait environ 1 m 10, a chuté à une vitesse de plus de 56 km/heure. Un retour (violent) sur le plancher des vaches effectué d'abord sur les pieds. «Notre hypothèse, c'est que Lucy a étendu le bras pour essayer d'amortir sa chute» explique l'anthropologue John Kappelman, de l'Université du Texas à Austin. Sans succès. «La mort est survenue rapidement» indique le scientifique.

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Cette découverte pourrait bien relancer le débat sur cette parente de l'Homo Sapiens. En effet, on s’interroge encore aujourd’hui sur le fait de savoir si les australopithèques, l'une des premières espèces bipèdes, vivaient encore en partie dans les arbres. «Parce que Lucy vivait à la fois au sol et dans les arbres, des caractéristiques, qui lui permettaient de se déplacer efficacement sur la terre, pourraient avoir compromis son habileté à grimper aux arbres. Son espèce aurait été prédisposée à des chutes plus fréquentes», avance John Kappelman.

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