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Seth Rogen s'exprime sur les accusations d'agressions sexuelles visant James Franco

Seth Rogen ne souhaite plus travailler avec James Franco. [Jerod Harris / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Interrogé sur ses liens d’amitiés avec James Franco par le site britannique du Sunday Times, Seth Rogen a affirmé ne plus vouloir travailler avec l’acteur accusé de comportement inapproprié ou sexuellement abusif depuis janvier 2018.

Après plusieurs collaborations à l’écran, notamment Freaks and Geeks, This is The End, The Interview ou The Disaster Artist, Seth Rogen affirme que sa relation avec James Franco a été durablement affectée par les accusations de plusieurs femmes à l’encontre de ce dernier en 2018. A l’époque, Seth Rogen avait déclaré souhaité continuer à travailler avec James Franco malgré cela, avant qu’il ne change d’avis.

«Ce que je peux dire, c'est que je méprise les abus et le harcèlement et que je ne couvrirai ou ne cacherai jamais les actions de quelqu'un qui le fait, ni ne mettrai sciemment quelqu'un dans une situation où il se trouvait avec quelqu'un comme ça», explique-t-il. «Je pensais à une interview que j’avais donnée en 2018, où j’avais mentionné que j’allais continuer à travailler avec James, et la réalité c’est que je ne l’ai pas fait et je ne prévois pas de retravailler avec lui pour le moment», ajoute-t-il.

Une peine non dissimulée

Seth Rogen a également tenu à s’excuser pour une blague faite lors de son monologue en introduction d’un numéro du Saturday Night Live en 2014, où il s’était moqué des messages envoyés par James Franco à une jeune fille de 17 ans en l’intégrant dans son sketch. «Quand je regarde en arrière et que je vois cette blague, je peux dire que je l’a regrette énormément. C’était une blague atroce, honnêtement», reconnaît-il.

A la question de savoir si cela le peinait de voir sa relation avec James Franco se détériorer à ce point, le réalisateur n’hésite pas une seconde : «Oui. Mais c’est loin d’être aussi douloureux et difficile que ça l’est pour toutes les personnes concernées. Je n’ai aucune raison de me plaindre».

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