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Jamie Lee Curtis critique à l'égard de la chirurgie esthétique

Prochainement à l'écran dans «Halloween Kills», l'actrice Jamie Lee Curtis met en garde les jeunes contre les risques de la chirurgie esthétique. [Marco BERTORELLO / AFP]

Jamie Lee Curtis défend la beauté au naturel et critique la chirurgie esthétique, dont elle garde un très mauvais souvenir.

Dans une interview accordée au magazine d’affaire Fast Company, l’actrice américaine de 62 ans, femme accomplie et hyperactive, à l'affiche d'Halloween Kills, en salle le 21 octobre prochain, est revenu sur l’obsession de l’apparence, qu'elle voit d'un mauvais oeil.  

«La tendance actuelle des injections et des procédures (esthétiques ndlr)  (…) et cette obsession des filtres, (...) effacent des générations de beauté» a ainsi expliqué l’actrice et productrice qui veut mettre en garde la jeune génération contre les dangers de la chirurgie.

«Une fois que vous jouez avec votre visage, vous ne pouvez plus le récupérer» explique ainsi l’artiste qui pointe également du doigt le rôle des réseaux sociaux.  

Des réseaux sociaux à double tranchant

Des plates-formes, qui peuvent aussi bien être utilisées pour mettre en avant des causes remarquables, le meilleur exemple étant selon elle le mouvement de Greta Thunberg, mais des réseaux qu’elle considère comme «dangereux» et dont elle dénonce l'influence potentiellement néfaste sur les jeunes.

«C'est comme donner une tronçonneuse à un tout-petit. Nous ne connaissons tout simplement pas l'effet mental, spirituel et physique, sur une génération de jeunes qui souffrent à cause des médias sociaux, à cause des comparaisons avec les autres», explique-t-elle. «Tous ceux d'entre nous qui sont assez vieux savent que tout cela n'est qu'un mensonge. C'est un vrai danger pour les jeunes» poursuit l'actrice, qui a elle-même cédé aux sirènes de la microchirurgie à la fin des années 1980.

Une mauvaise expérience

 f«J’ai essayé la chirurgie esthétique et ça n’a pas marché. Cela m'a rendu accro au Vicodin. Je suis sobre depuis 22 ans maintenant» explique en effet l'actrice à Fast Company. En 1989, la star a en effet eu recours à une légère opération des yeux, comme le rapporte Page Six. Elle en garde un très mauvais souvenir. A la suite de cette intervention, qui avait nécessité la prise d’antidouleurs, l’actrice était devenue dépendante aux opiacés.

Depuis plusieurs années, elle valorise donc la beauté au naturel dans une industrie cinématographique où les actrices sont bien souvent confrontées aux diktats de beauté. Des injonctions à qui l'interprète de «True lies» fait un pied de nez alors qu'elle fourmille de projets. Elle devrait ainsi tourner, cette année, son premier film en tant que réalisatrice, un film d'horreur sur le dérèglement climatique intitulé «Mother nature», dont elle est aussi la scénariste. 

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