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Stéphane Bern quitte Paris, devenue «une poubelle»

Sa vie dans la capitale sera bientôt derrière lui. Stéphane Bern, qui fêtera ses 58 ans ce dimanche 14 novembre, a accordé une longue interview au Parisien. Il y révèle sa décision de quitter Paris, devenue «une poubelle».

Et c’est dans sa résidence de Thiron-Gardais (Eure-et-Loir), un ancien collège royal et militaire, que Stéphane Bern s’apprête à construire une nouvelle vie, loin de «l’anarchie» de la capitale qu’il juge désormais invivable.

Paris, l’animateur et journaliste, à la tête d’une mission de sauvegarde du patrimoine depuis 2017, la connaît bien. Il y vit depuis l’âge de 10 ans. Mais aujourd’hui, il n’en peut plus.

Il évoque au Parisien «la saleté, les trous dans la chaussée, les chantiers permanents», une «guerre des roues» «anarchique et dangereuse» qu’il vit aujourd’hui comme une agression perpétuelle. «Pensons un peu aux personnes âgées, aux handicapés, aux enfants», déplore-t-il. «Pour ce qui est du vivre-ensemble, on a tout lâché.»

Un «enlaidissement» de la Ville Lumière

Lorsqu’il décrit la capitale, Stéphane Bern n’y va décidément pas de main morte. Et pour lui, Paris s’est largement dégradée : «je suis toujours émerveillé par sa beauté, mais je déplore un laisser-aller général, et même un certain enlaidissement», détaille-t-il. «Paris est devenue une poubelle.»

Le passionné de patrimoine se désole aussi de voir disparaître certains des éléments qui ont fait la singularité de la ville. Comme le mobilier urbain, «les bancs Davioud remplacés, les grilles d’arbres en fer qu’on enlève» ou encore «les anciens kiosques».

«Changer les choses, je n’ai rien contre, mais pas si c’est pour détruire notre patrimoine visuel», insiste celui qui précise ne pas viser Anne Hidalgo, avec qui il entretient des relations amicales.

Effet confinement

Ce sont les confinements qui ont accéléré ce ras-le-bol général. Stéphane Bern les a passés à Thiron-Gardais : «ça a été le déclencheur. Vivre à la campagne me rend plus heureux. J’ai 12 poules dont je mange les œufs, des chèvres, et mes deux chiens adorent.»

Et le travail dans tout ça ? Stéphane Bern ne s’inquiète pas plus que ça : «ici (dans le Perche, ndlr), je bosse mieux», plaide-t-il. «Et comme mon métier me permet de travailler en grande partie à distance, j’ai fait le choix de rendre mon appartement.»

Exit son logement de Pigalle, donc, où il vivait depuis dix-huit ans. L’animateur gardera tout de même des liens avec la ville – où il lui faudra désormais être hébergé – mais s’avoue soulagé, enfin, de prendre ses distances. 

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