Le rappeur Gims est revenu pour la première fois sur sa courte vidéo publiée le 1er janvier dernier, dans laquelle il invitait les personnes de confession musulmane à ne pas souhaiter la bonne année.
«S'il-vous-plaît avec les 'bonne année', 'Nouvel an', laissez-moi, vous savez bien que je n'ai jamais répondu à ça et vous continuez à m'en envoyer jusqu'en janvier, février...», avait regretté l'artiste dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 1er janvier dernier. «Ce sont des muslims qui m'envoient ça, la plupart du temps [...] Est-ce que les compagnons ont fêté le Nouvel an ? [...] C'est un pas de plus vers la mort, on ne fête pas ça. Cela ne fait pas partie de nos convictions, venez on se concentre sur nos trucs à nous», avait-il poursuivi.
«Vraiment désolé»
Cette séquence n'avait pas tardé à susciter de vives réactions, auxquelles Gims n'avait pas répondu jusque-là. Il a finalement brisé le silence ce dimanche 23 janvier dans le JDD. «Cette vidéo, je la regrette totalement», a-t-il avoué dans les colonnes de l'hebdomadaire. «Je ne voulais pas blesser les gens [...] Cette vidéo a été faite avec spontanéité, tard le soir. Je suis vraiment désolé».
Dans cette même interview, le rappeur a également démenti les rumeurs de polygamie et son soutien supposé à Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle. «Moi-même, je ne peux pas voter !», a rappelé Gims, qui s'est vu refuser la nationalité française en 2018. «Apparemment le refus est lié à un délit que j'aurais commis quand j'étais mineur. Mais mon casier judiciaire est vierge». Il a d'ailleurs l'intention de faire une nouvelle demande.