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Cancer du roi Charles III : que se passerait-il en cas d’abdication ?

Actuellement, la lignée royale détermine que le fils aîné de Charles III, le prince William, est le premier dans la ligne de succession. [Leon Neal / POOL / AFP]

Buckingham a, ce lundi, annoncé que le roi Charles III souffrait d’un cancer. Que se passerait-il si le roi était contraint d’abdiquer pour raison de santé ?

Ce lundi 5 février, le Palais a annoncé qu’une «forme de cancer» avait été diagnostiquée au roi Charles III. Le souverain de 75 ans a entamé un traitement et reporté ses prochains engagements publics, mais conserve toutefois pour l'heure une partie de ses responsabilités administratives.

Si une abdication est rare et n’est ici pas d’actualité, le scénario ne relève pas de l’impossible. Selon le site Internet de la famille royale, depuis le XVIIe siècle, la filiation et les statuts parlementaires déterminent qui sera le prochain monarque de Grande-Bretagne et du Commonwealth. Le Regency Act de 1937 a établi les procédures à suivre si la maladie mentale ou physique d'un monarque le rend incapable d'assurer ses missions. Il est ainsi prévu qu'une régence soit établie et que les fonctions royales sont transférées au suivant dans l'ordre du trône.

Il reviendrait dans ce cas au fils aîné du roi, le prince William, de lui succéder. L’épouse du prince de Galles, Kate Middleton, actuellement en convalescence, deviendrait alors reine consort. Leur fils, le prince George (10 ans), monterait à la première place dans l’ordre de succession, suivi par sa sœur Charlotte (8 ans), puis son petit frère Louis (5 ans).

Régence de facto

Et si le roi Charles était gravement infirme, mais pas au point d’être incapable d’exercer les fonctions royales, la loi stipule qu'il pourrait conserver certaines fonctions essentielles et déléguer tout le reste à d'autres membres de la famille royale, notamment au prince William, qui pourrait devenir une sorte de régent de facto. Comme le prince Charles l'a fait sous le règne de la reine Elizabeth II, le prince William pourrait alors notamment présider l'ouverture officielle du Parlement. Il pourrait aussi prendre en charge les tâches diplomatiques consistant à recevoir les ambassadeurs entrants et sortants, ainsi qu'effectuer des visites d'État, comme le prince Charles l'avait réalisé lors de sa participation à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth au Rwanda, en 2022.

Pour mémoire, en 1936, à l’abdication du roi Edouard VII dix mois après son accession au trône - dernière abdication en date au sein de la famille royale britannique - c’est le frère du souverain, le prince Albert, qui lui avait succédé sous le nom de George VI. A la mort de ce dernier, c’est Elizabeth II qui avait pris sa succession.

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