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Philippot dénonce le "flicage" des médias envers les mairies FN

Le vice-président du Front national Florian Philippot à Forbach le 30 mars 2014 [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives] Le vice-président du Front national Florian Philippot à Forbach le 30 mars 2014 [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]

Florian Philippot, vice-président du Front National, a vu mardi un "petit problème démocratique" dans ce qu'il a qualifié de "flicage" pratiqué par les médias dans les villes remportées par le Front National, exercice qu'il attribue au fait que "la caste n'accepte pas le verdict des urnes."

"On s'en passerait bien des montagnes de caméras, de micros, de journalistes dans onze communes de France. Il y a même là un petit problème démocratique. Il faut accepter sereinement le verdict des urnes", a déclaré M. Philippot sur Europe 1.

"Il y a des communes qui ont élu des maires Front National, Rassemblement Bleu Marine. Dont acte! Ca fait partie du pluralisme démocratique. Et ce travail de surveillance, parfois de flicage journalistique, soit on le fait pour tout le monde, soit on accepte le verdict des urnes. Ou alors on le fait aussi pour les mairies UMP ou PS mais là on le fait pas du tout, elles peuvent faire ce qu'elles veulent, truquer, magouiller...", a développé le candidat malheureux à la mairie de Forbach (Moselle).

"On sait bien qu'il y a une loupe médiatique beaucoup plus forte parce que la caste n'accepte pas le verdict des urnes. On n'aime pas beaucoup tout ce qui est patriotique et national au plus haut niveau de la caste ,donc il faut essayer de chercher des poux. Le seul problème, c'est qu'on n'en trouve pas", a également déclaré M. Philippot.

La mairie FN d'Hénin-Beaumont a annoncé mardi la fin de la subvention et de l'usage gratuit d'un local municipal dont bénéficiait la Ligue des droits de l'Homme, les qualifiant d'avantages illégaux. A l'appui de cette mesure, le maire Steeve Briois s'est référé à un arrêt pris le 28 octobre 2002 par le Conseil d'Etat, ayant donné raison à un habitant de Draguignan dans une affaire du même type visant la Licra.

"Ca fait tout drôle d'appliquer la loi après des années et des années, là-bas, de mafia. C'était une véritable mafia qui était en place", a déclaré M. Philippot.

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