Une rigueur économique défendue tous azimuts. Entre une interview dans un grand quotidien, une matinale radio et une conférence de presse, François Fillon a multiplié les initiatives lundi.
L’objectif : insister sur son projet alors qu’il est convoqué demain chez les juges en vue d’une probable mise en examen. Il a ainsi affirmé vouloir remplir trois objectifs : «Libérer, protéger, réconcilier.» Pour ce faire, il a mis l’accent sur les mesures économiques pour «redresser» le pays. Un contexte compliqué Le candidat de la droite a ainsi annoncé que le taux normal de TVA (fixé à 20 %), augmenterait de deux points.
A lire aussi : Suivre la présidentielle en direct
Les taux intermédiaires ne seraient, quant à eux, pas modifiés. De plus, le Sarthois entend réaliser 100 milliards d’euros d’économies, dont 40 milliards de baisses de charges pour les entre- prises et 10 milliards concernant les ménages. Sur ce point, il a promis «un forfait» de 350 euros annuel par salarié. Enfin, il a rappelé ses mesures phares : la fin des 35 heures, la refonte du Code du travail ou encore la retraite à 65 ans, en fixant un calendrier.
Ces réformes seraient ainsi appliquées trois mois après l’élection. François Fillon innove aussi en proposant d’instaurer un «code de bonne conduite», afin de prévenir les conflits d’intérêts au gouvernement. Une manière de répondre aux critiques qui se sont multipliées ces dernières semaines à son encontre. De même, le candidat doit faire face à de nouvelles révélations qui font polémique, concernant cette fois l’achat de plusieurs costumes de luxe, qui lui ont été offerts par «un ami».