Agapé, Chionia et Irène, trois sœurs dont les noms signifient Amour, Pureté et Paix, meurent sur le bûcher à Thessalonique, en 304, pour avoir refusé de manger la viande sacrifiée aux idoles et avoir caché les Livres saints selon les ordres de Dioclétien.
Dès que la persécution éclate à Salonique, Irène s’enfuit dans les montagnes et, se reprochant sa lâcheté, revient chez elle. Recherchée, elle est arrêtée avec Agapé et Chionia, trois autres femmes (Cassia, Philippa et Eutychia) et un homme, Agathon. Agapé et Chionia sont exécutées les premières après un interrogatoire rapide pour impressionner leurs compagnes.
Les autres sont renvoyés au cachot. Deuxième comparution pour Irène. Le préfet Dulcétius lui demande de livrer ses complices. Elle refuse. Elle est condamnée à être exposée nue dans un lupanar. On demande à Irène d’apostasier. Elle refuse. Elle est percée d’une flèche et on la fait brûler vive. C’est simple, précis et rapide.
Étymologie du nom :
Du grec «eirèné» («paix»).
Pensée spirituelle d’Irène :
«Le Dieu tout-puissant nous a demandé de l’aimer jusqu’à la mort, c’est pourquoi nous ne pouvons le trahir.»
Courte prière :
«Pour moi, Seigneur je compte sur toi !» (Psaume 54)
Éphéméride du 5 avril :
En 1999, les habitants de Haux, en Gironde, patrie d’Alain Giresse, fêtent Pâques avec une omelette de 3 m de diamètre, pesant 250 kg, composée de 4 507 œufs, 30 kg de lardons, 25 litres d’huile, 3 kg de sel et poivre, 30 kg d’ail et oignon et 20 litres de lait. L’année suivante, le 23 avril, jour de Pâques, les pâtissiers autrichiens viennois créent le plus grand œuf de Pâques comestible : 2 m de haut et 1,30 m de diamètre, ayant nécessité 6 heures de travail. Ce record est battu en 2005 par la maison Phixion, spécialiste de décors : elle construit un œuf de 8 m de hauteur recouvert de chocolat Guylian, mais sans doute non comestible !