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23 septembre : Saint Constant

Un vitrail.[AFP]

Constant n’est pas tout à fait son nom, il s’appelle en réalité Constance, prénom qui fut masculinisé. Si nous voulons vénérer les reliques de notre saint, il nous faut aller dans la basilique vénitienne de Saint-Basile.

Sa vie nous est connue par l’illustre pape Grégoire le Grand (540-12 mars 604). Constant (ou Constance) est le sacristain de l’église Saint-Etienne d’Ancône au Ve siècle. Il accomplit sa tâche avec une très grande discrétion. Sa renommée se répand dans toute la région. Il faut dire qu’il parvient à réaliser des changements étranges : manquant d’huile pour les lampes, il les remplit d’eau et y allume les mèches. Miracle ! L’eau brûle comme de l’huile ! Son humilité est légendaire. Un jour, un paysan, attiré par sa réputation, veut le voir. Il le trouve juché sur un escabeau avec sa blouse à récurer les lustres. Il s’écrit : «Je pensais rencontrer un grand homme, je ne vois rien qu’un petit homme !» Constant, tout joyeux, descend de son tabouret, l’embrasse et dit : «Tu es bien le seul à m’avoir jugé exactement.» Et il le remercie ! Constant est le patron des sacristains évidemment.

 

Courte prière :

«Le zèle de ta maison me dévore, Sei­gneur.» (Psaume 68)

 

Ephéméride du 23 septembre :

En 1525, le grand inquisiteur promulgue un édit, appelé «édit de Tolède» condamnant la secte des Alumbrados ou Illuminés, sorte de libertins spirituels, déjà dénoncés par Calvin (1509-1564). Leur doctrine étrange leur fait affirmer que tous les raffinements des plaisirs de la chair les rapprochent de Dieu. Leur illumination les empêche de pécher et n’ont donc plus besoin de la confession et de l’ascèse «si bien qu’ils n’ont de compte à rendre à personne, même pas à Dieu». Peuple comme aristocratie sont évidemment subjugués par ces théories. L’édit de Tolède décèle chez eux quarante-huit propositions contraires à la foi et les condamne. 

 

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