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Don d'organes : comment faire savoir son choix ?

Photo d'une carte de donneur prise le 23 juillet 2007 à Caen sur un stand d'information concernant les dons d'organes.[MYCHELE DANIAU / AFP]

Le 22 juin est désignée journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. Cette 15e édition demeure l'occasion de revenir sur les moyens de communiquer sur son souhait de devenir donneur d'organes.

 

 

Communiquer avec ses proches

Pour l'instant, la manière la plus simple de faire connaitre son choix quant au don d'organes est d'informer ses proches. Parents, conjoints ou famille, ces derniers sont interrogés par une équipe médicale en cas de décès. Ce sont eux qui décident de faire don ou non des organes.

La campagne de sensibilisation régulièrement menée autour du 22 juin est une occasion propice pour discuter de ce sujet à première vue délicat. La loi encadrant le don d'organes induit le consentement présumé. Cela signifie que toute personne n'ayant pas exprimé son opposition au don d'organes est considérée comme consentante. Pour notifier son refus, il suffit de s'inscrire sur le registre national des refus ou d'informer son entourage.

 

Obtenir la carte de donneur

Elle n'affiche aucun caractère officiel, mais cette carte permet de donner à la famille, une idée de sa position concernant le don d'organes. Elle peut être obtenue notamment sur le site de France Adot.

 

Vers une évolution de la réglementation

Un projet de loi de modernisation du système de santé a été adopté par l'Assemblé nationale le 14 avril 2015. Le texte, qui comporte un amendement sur le don d'organes est encore en cours d'examen parlementaire.

L'Agence de la biomédecine, soumis à un devoir de réserve concernant cet amendement ne s'est pas exprimée directement sur le projet de loi. Sur son site, elle détaille qu'à partir de 2017, le dispositif qui s'applique actuellement (si le patient n'a pas exprimé de refus, ses organes peuvent être prélevés dans la mesure où les proches ne s'y opposent pas), devrait perdurer. L'amendement vise cependant à uniformiser et renforcer le dialogue avec les proches, détaille l'Agence de la Biomédecine. 

Elle réaffirme également que le prélèvement d'organes n'est pas automatique et ne se fait pas sans la volonté des personnes. 

 

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