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Essai thérapeutique : à quoi devait servir la molécule ?

La molécule visait à traiter des troubles neurologiques. [DAMIEN MEYER / AFP]

L'accident survenu lors d'un essai thérapeutique mené par le laboratoire Biotrial, blessant gravement six personnes à Rennes, portait sur une molécule baptisée Bia 10-2474 visant à traiter des troubles neurologiques. 

La molécule testée cliniquement devait traiter les troubles de l'humeur, les troubles moteurs liés à des maladies neurodégénératives et les troubles de l'anxiété. Parmi les maladies pour lesquelles le traitement pouvait être intéressant figuraient ainsi parkinson, l'obésité et les douleurs chroniques de la sclérose en plaque. 

Le médicament développé ne contient pas de cannabis, il n'est pas davantage un produit ou un médicament dérivé du cannabis, il agit sur les systèmes naturels qui permettent de lutter contre la douleur, c'est ce qu'on appelle le système ando-cannabinoïde ou cannabinoïde endogène. Testée par le laboratoire privé Biotrial, cette molécule a été mise au point par le leader de l’industrie pharmaceutique portugaise Bial. Elle figure dans la liste des produits en développement que l’entreprise affiche sur son site, en essai de phase 1.

L'essai qui est aujourd'hui en cause prévoyait d'inclure 128 volontaires sains hommes ou femmes âgés de 18 à 55 ans. A ce jour, ce sont 90 personnes qui se sont vu administrer cette molécule à des doses variables, d'autres ont reçu un placebo. Les six personnes hospitalisées étaient les volontaires à qui les plus importantes doses avait été administrées.

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